La pièce était mauvaise et l'ennui me gagnait.
À quoi bon, me disais-je, à vivre à l'imparfait
Je passe trop de temps. Le niveau de l'histoire
Atteint celui du sol et je ne peux y croire.
Il y avait autour de moi des yeux absents,
Des hasards inconnus comme ceux des passants.
J'avais certainement des pensées pessimistes
Qui plaçaient la tristesse au milieu de la piste.
Un concert de Mozart aurait bien réparé
Cette soirée gâchée où je n'osais bouger.
Dans le vide, parfois, l'esprit s'immobilise
Et le mien, sidéré, s'effritait sans surprise.
Il me fallait un mot qui sonnât dans mon cœur.
J'étais à la merci des tracas d'un auteur.
La vie est bien utile aux soirs de comédie
Mais combien est injuste une longue ânerie.
Soir de comédie
Débuté par M.KISSINE, nov. 16 2020 01:16
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 16 novembre 2020 - 01:16
- M. de Saint-Michel, Minofabbri, patricia moles et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 16 novembre 2020 - 05:16
Bonsoir Mady,
Ce poème là, on le sent, c'est du vécu !
J'ai connu, comme toi, des moments de spectacle où je frisais l'implosion ...
ou l'assoupissement (plus banal).
Amicalement,
Patricia.
#3
Posté 17 novembre 2020 - 09:30
Oui, je l'avoue bien volontiers Patricia.
C'est loin mais ce souvenir est resté.
Mais pourquoi pas oser un léger glissement avec le grand théâtre actuel de certains médias... oups
- patricia moles et Laurence HERAULT aiment ceci