Rumba
Sur les eaux calmes d’un rêve turquoise
Un air de Rumba m’apprivoise,
et lascive je dessine d’un pas
les premiers accords de la Rumba
D’un seul regard de braise
Dans le cœur de votre âme
Je grave un mot : fascination,
Je tangue et tangue encore …
Pour que vous soyez fournaise,
Vous, simple passant, simple quidam,
Brulant d’une fatale addiction,
Devenez l’esclave du corps
D’une sensuelle malbaraise
Avide d’inavouables passions ;
Mes lèvres se délectent déjà de vos arômes bénis
Et je me débats dans la toile plaisante de vos envies,
Une feinte m’éloigne de votre corps
Car je me moque de vous à mon aise,
Lascivement je danse et danse encore,
Mais pas à pas vous m’entourez,
Pas à pas fermement vous me cernez,
La braise de votre regard me bâillonne,
Votre altière silhouette me désarçonne,
Je ne peux plus fuir,
Je veux encore séduire,
A vos pieds je sombre en adoration,
dévorée par les périls de la passion.