Dans le velours ambré
Découvert par les vagues
Mes pas du destin lassés
Et mon esprit divaguent,
Une brise de mer joyeuse
captive mon âme blasée
De ces sirènes tapageuses
Égarées dans l’onde irisée,
Des embruns la caresse soyeuse
Enfante sur ma peau maintes envies
De déguster tes lèvres vénéneuses,
me noyer dans ton regard rubis,
Oublier la morne réalité,
se défaire de tous mes alibis,
Au cœur des flots, parmi les noyés,
A jamais esclave de tes lubies.