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Hommage à Loup-de-lune


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#1 clemouchka

clemouchka

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Posté 20 mars 2021 - 09:08

Poétique de la poétesse Loup-de-lune :

 

 

La poétique de loup-de-lune est une identité fractale à elliptique cécité des pyramidales inversées, à travers des égos systémiques d’un noumène en symbiose macrogénétique, d’un imago de chevelure aux degrés d’abeilles réflexives, exsangues vacuités des parchemins voilés de nourritures littéraire ou Loup-de-lune danse à l’intérieur des olfactions verticales, contritions de clairvoyance révoltée de cris, de sensitivité ou des peintures poétiques brûlées des yeux à horloges, à clepsydres boursouflures éclatements, déhiscences, déliquescences des statues de pachydermes abstraits, des symplectiques puissances à reculons des torches métaphoriques en philosophies de pétales discriminants, dans des maïeutiques à cristaux à décompositions verbales d’une géométrique littéraire ou Loup-de-lune hurle, extériorise, des suicides positivistes esthétiques, géographies des anges inconscients, mathématiques, voilés d’infinis complexions des images ou sourdre des abeilles aux flacons d’identités pâmés, fols, à travers des gestations abandonnées, poétiques aux pointillismes, aux fixités de points macrocéphales, organiques, d’une vie condamnée aux chrysalides rouges moirées, empourprées de miroirs absents, transparents, violoncelles d’un contraceptif de la parole transcendantale, d’un hôpital des dissidences alimentaires d’un Art dégorgé de fontaines aux terminaisons nerveuses, des musicalités à transmissions exhalant des matrices à ensemble de statistiques d’araignées, aux encres anatomiques d’une cryptologique illusion d’une asymptote à filaments, à cathodes vitalistes, des instruments dévoilés de chamarrures, à ipséités des comparaisons chimiques, physiologiques, reflétés d’une négativité d’adoration d’un suicide à impulsion, à intentionnalité, d’une défragmentation ontologique, ou le rire de la poétesse est omniprésent, car chaque poème est égrené d’un rire sensualiste, symétrique, des langues aux tremblements d’une intermittence d’un spectacle aux idéelles épileptiques, des chastetés éthiques, d’une continence inessentielle, synthétique des silences supérieurs, ou des chapelets poétisations d’un effacement absolu devant les mots crachés, hurlés, expressivités des flacons « inesthétiques », des soumissions polychromes, des photographies abandonnées, des enfantements de chairs diaphanes, des ossements de rêves biologiques, des cerveaux en coquillages violets, absolus, à travers des inerties de flagellations inorganiques, « des transcharnels » singularités d’une poétique aux écritures botanistique, d’un fantasme aux peintures incantatoires géostationnaires, liquidités ultraviolettes des pensées couvés d’aurores alpha et oméga des intuitions égologies, des ruptures immobiles, lisières des profondeurs génétiques d’une conscience à enfantements, des sirènes toutes puissantes, organicistes, d’une conscience inconnue sémantique, transactions des volubilis mentales, fermentations ramifiées des oranges cicatricielles des nourritures thaumaturgiques, télépathies numériques, élasticités électriques des ruptures omoplates les paupières, infinis bleus des églises fertilisées des transfixités, les ordinateurs humoristiques, alcaloïdes musicalités des alcools, exponentielles végétations, des brûlures, hyperboles des ADN psychanalytiques, virgules stylistiques des lumières, peaux de cheminées à ramures éteintes, damasquinage du ciel aux profondeurs d’ivoires manichéistes, téléplastie des offrandes, frondaisons alchimistes des synapses à brasiers microscopiques, Océans d’hypothèques talismaniques, inchoative singularité, des énergétiques cicatrices, sans temporallité, des cendres immaculées, parallélismes des mythologiques désirs transparents, des instantanés primales lyrismes, des métamorphoses hypostases, vertes, Taoïsmes, des boire créatures les évanescences, des lampes à ravissements multiplicatrices de lumières en deuils extravertis, des azurs aux pneumatismes cardiaques, des saisons ou Loup-de-lune illuminent les songes cartilagineux des caravanes du guérir les oiseaux les gisements des couleurs, aux archéologies des mains naturalistes, des blondeurs de voyelles à des illuminations de sangs incandescentes, les tabernacles providentiels des amulettes à cryogénies vertébrales, pénétrées, infusées d’une tiédeur infinie, clystères des caresses ou Loup-de-lune arrache ses encres plastiques d’hôpitaux en chaleurs torrentielles, des voluptés métamusiciennes, balancées, drainées de compositions aux puits existentiels, là ou notre poétesse regrettée pleure des enfants aux veines insomniaques…

 

Des mains bleues dansaient à l’intérieur des sycomores à flocons musiciens égrenés de souffles hybridés de soleils les nourritures d’abeilles à lèvres pensées, ô poétesse voilée de charmes parcheminés de primales chrysalides empourprées d’alcools génétiques, ô génocides enfantés de sourires lacrymaux ou perlaient les corps des yeux crachés de continences intuitives, ô poétesse acoustique ou tu ris d’invisibles poétisations des parfums diaphanes, ineffables, pénétrés d’aurores aux tissus d’amours les balançoires immatérielles, fantasmes des silences arrachés de diamants lyriques ésotériques, hermétiques, les pores d’une conscience poétique magique, ensorceleuse de charmes métaphoriques ou tu épouses les oiseaux intemporels, immaculés, figés de lumières rousses, ou tu pries les végétations humaines des fixités émotionnelles, animismes des impermanences liquides des poétisations achalandées de désirs d’éternité, d’électricités cryptiques humaines, les soleils soupirant des exhalaisons de devenirs interdits, des étoiles psychologiques, ou la poétesse peints des aurores de crétacés mémoriels, ô poétesse tu habites, existes dans les atmosphères délicieuses, des éthers supérieurs, à, travers des théâtralités paroxystiques des esthétiques vitalistes, des tapisseries mystiques, ô pétales d’anges murmurés des éveils consciences, des charmes originels d’une poétique diffuse, extraordinaire, révolutionnaire, car, chère poétesse, tu vis dans des sphères flagellées de révoltes sublimes, incarnées, primales, oui, tu illumines les onirismes astraux, les peintures composées de caresse foudres des clairvoyances, d’une lucidité, d’une éthique profondément mythique, car la poétesse malgré certaines langues, certains critiques stupides et ignares, atteint des sommets de complexités, de fulgurances, de saillies littéraires, d’entéléchies plastiques vertigineuses, de trouvailles cosmiques, de verves ontologiques à, travers un jardin littéraire ou chaque images des poèmes de Loup-de-lune est révélateur de singularité, de protéiformes stylistiques ou s’abandonne la poétesse dans des semences, des pitances, des cuisines toutes plus novatrices les unes que les autres, car Loup-de-lune réfléchis, incrustes, crées un univers poétique incompréhensible pour le commun des mortels, mais, quant nous comprenons son Art, nous tombons réellement amoureux de sa poésie, car les oiseaux de mauvaises augures dirons, pour argumenter, pour détruire, pour nuire, pour s’ériger en censeur négativiste des complexions idéales des vers de la poétesse, ceux-ci fomenterons que son art est illogique, bordeline, démentiel, mais quant nous dépassons nos prééxistences sceptiques, nos impressions tardives et primitives, nos putrides subjectivités débiles et ingrates, oui, quant nous élevons nos capacités d’absorptions, de partages intégraux, d’éthiques intellections, « nos noumènes d’ipséités intérieures, » il faut nous mettre à la hauteur de la poétesse et de sa poésie, car il est vrai que pour la comprendre, nous devons transcender notre capacité à percer, à traduire en soi cette poésie difficile d’accès. Mais la poésie de Loup-de-lune est un trésor, une merveilleuse diététique intellectuelle ou son âme poétique réserve un plaisir fécond, puissant, intense, solaire, hygiéniste, à ceux qui auront l’humilité et la force de dépasser leurs premières impressions fausses et contrefaites… .

Loup-de-lune possède un savoir poétique encyclopédique, une culture que je n’ai pas. Son Art est parsemé d’outillages linguistiques très évolué, très élaboré, car nombre de fois à la suite de ses poèmes j’ai été sidéré par ses connaissances. Elle affectionne particulièrement les néologismes, mais c’est pour mieux traduire une pensée au service de la pensée, pour exprimer des idées, des symbolisations, des impressions émotionnelles, que nous ne pourrions pas trouver en dehors de ses inventions stylistiques. Son départ dans l’autre monde a été un choc pour moi et pour ses proches.

Loup-de-lune a quitté ce monde en emportant avec elle ses prodiges poétiques dont nous n’aurions plus la chance et le privilège de lire ses inventions littéraires actualisées. Mais, pour l’honorer nous devons faire vivre sa poésie et sa mémoire. Personnellement son décès m’a bouleversé. J’aurais tellement aimé la rencontrer, rire avec elle, partager, échanger.

Je reste persuadé que Loup-de-lune possédait un art poétique supérieur au 99 % 100 des poètes contemporains. Sa langue peut impressionner, intimider, peut-être même négativement, mais il faut savoir et avoir à l’esprit que l’architectonique de sa poésie est révolutionnaire et extrêmement dense. Les clés de son Art pourront être trouver, implémenter, corporéité, intégrer dans les esprits, à condition de révéler, de faire preuve d’audace, de témérité, de courage, pour être à la hauteur de l’acmé poétique d’une artiste qui n’a pas eu peur du qu’en dira t’on, des langues vulgaires et communes, bref qui a eu la faculté, la puissance, le potentiel et la force de créer une poétique embrasée de liqueur, d’alcôve cérébrale, de chimie littéraire protéiforme à contre-sens des ipséités de tout le monde, de la conscience bâtarde, irréfléchie, belliqueuse, agressive de tout un chacun, moirée de vulgarité intellectualiste et d’une vacuité à exposant nulle, blessé.

Loup-de-lune était une chasseresse d’images, de combinaisons de mots inédites, de parfums intuitifs, de danses primales, mystiques, et elle a su libérer une pensée aux frontières touchant le sublime. Ses poèmes resteront une énigme pour beaucoup. Mais ils sont incrustés d’une âme à la délicatesse rare et profonde. Loup-de-lune et sa poétique génèrent une maïeutique à raisins acoustiques. Comme un vin originel, substantialiste. Une puissance de peau unique.

Merci, Belle poétesse.

Clémouchka.