Il faut plus qu'un rameau ,
Pour saluer de nouveau ,
Le printemps qui éclot ,
Là sur les blancs hameaux ,
Et dans un ciel pâlo ,
Au dessus des ormeaux ,
Pour voir monter là-haut,
De la pâque l'agneau,
Ô seigneur bénit nos oripeaux ,
Et ceux partis trop tôt ,
Le ciel et la terre pour le renouveau ,
Car pas une âme, pas un roseau,
les fusains, les sureaux,
Les oiseaux et tous les bestiaux ,
Ne s'éveillent sans être touchés de ton sceau,
Et même quand ils s'endorment sans un mot
Dans les prières qui montent en échos,
C'est dans ta gloire qu'ils aspirent au repos !
HEBERT Olivier