La grotte du Neckar
Si vous passez par Heildelberg un jour,
vous suivrez les berges du Neckar,
Oubliant les fastes de la Cour
dans l’onde s’enfuiront les gabares ;
Bercée par les chants des engoulevents
Vous franchirez le seuil sombre et noir
de la chambre de nos amours naissants,
Où fasciné par votre regard un soir
et dompté par vos mains me caressant
A l’extase éternelle j’ai voulu croire.