Cric-crac. Mer Sargasses. Aurore levée dans café bleu. Où flottent… quelques icebergs.
C(hœ)urieuse aux oreilles. Voix cocaïne. Un ton désaccordée à droite. En gothique chromatique.
Mais où sont passées
les matoutous, leurs orange pattes… où ? Mais où ?
Rêve de cassis, le suroît
avait tant de suave à nous dire… avant la pluie… avant
l’éternuement du major, nez planté
dans le poivre—quelle drôle de farce ! de son singe en boîte.
Spatule outrage et nicotine,
tragique oursonne à la moue fine. Qui nous a fait
perdre le nord. L’azur a de ces fauves, parfois.
Mais s’il y a autant de globules latérite sur Mars
que de plomb sur saturne
tournons plutôt à gauche
après juin. Les guitares n’en joueront pas moins fort.
Aussi puisqu’à l’arrière des fourgons
s’entasse du bric-à-brac, il fallait bien que tout s’effondre… /break/… un jour.
Une fusée massacre la laitance
d’un crépuscule brumeux, puis deux, puis trois.
A l’intertidal de la langue s’effacent
les derniers iris d’eau. Et le goût des mangues.
Un souffle, une ombre. Pourvu qu’un jour… les flaques argentées s’écoulent
goutte à goutte au rubis spumescent,
à l’envers.
Fondu-enchaîné d’un ballet
sur partition de sable. Rien qu’un lac de signes !
Souvenir d’un rose scarlatine, de bracelets lapis-lazuli aux chevilles.
Fugue et gravats… Gouffre et fracas. Cendrillon n’était pas
rentrée à la bonne heure. Mais que va…
que va dire maman ?
Tatouées lunettes à la Lennon ;
accoutré en déchirures ; nez Dalí et brûlures ; scar-
ification. Fallait bien mériter son nom !
Regard en arrière… vers l’ombre d’un ciel poudreux.
Les ocres pleuvent, les jours s’oxydent
comme la livrée métallique des cétoines, qui vire au gris.
Des mers Islande on tousse… A y penser, safran au cœur.
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