Dans une rue, une boutique,
sur une place, dans un champ,
au bord d’une rivière, dans la forêt,
je vous rencontrerais, je vous dirais :
« C’est bien ainsi que je vous imaginais ».
Le temps s’arrêterait,
l’horloge de mon cœur marquerait une pause ,
deviendrait superflu le fleuve des paroles.
Dans un silence
plus léger encore que le poème,
le rêve prendrait chair
et la vie rejoindrait cet infini d’aimer.
11/3/21
"Le conciliabule des arbres" (23/10/17). Tous droits réservés.