Pour bien aller avec les oreilles qu’ils ont
De sa prison l’adulte ouvre les yeux aux murs
Son regard perçant y ménage une ouverture
Là au fond du trou il aperçoit l’horizon
Le coeur sombre passant pour un piètre éclaireur
Par la pensée va-t-il donc toucher ciel et terre
À leur point de rencontre hélas il fait l’erreur
De voir un nouveau mur où n’est qu’imaginaire
Un tantinet poète et un peu fou à lier
Enfant il faut être mort il faut s’oublier
Car ainsi sans aucun effort particulier
Rien d’autre n’y faisant obstacle oyez oyez
Braves gens on se fout des murs dans leur entier
S’ils ont comme il sied les oreilles d’écoliers