Sur quoi pleurent les saules quand s'affaissent leurs branches
Et sur quelles épaules croyez-vous qu'ils s'épanchent
Attristant les acaules lorsque le soleil flanche
Tels des lords anglais ils pavoisent en perruques
Comme dans un palais ignorant les heiduques
Mais seraient-ce des balais qui habillent leurs nuques
Jaloux de leur silhouette ils aguichent les marseaux
Au bord d'une cuvette qui aplanit ses eaux
Quand boivent deux alouettes perchées sur les roseaux