Tout charme tu parus, fille de l'orchestique,
Et réginal luisait ton entrelacs de jais
Pour le bal de l'avril, et ton oeil salvifique
De la foule m'ôta quand blafard j'y coulais.
Mon regain de ferveur où tu t'échevelais
Nous destinait déjà l'étrave magnétique,
Ton baiser corallin où je me presqu'îlais...
Et vint frapper le pont cette glace erratique.
Hagard un nautonier vaguait dans la panique ;
Sitôt qu'on eut fait feu près des violoncelles
L'épais éraillement d'un ordre fatidique
M'éloigna de sa griffe sur toi qui chancelles...
Or les cordes iraient dominant le tragique
Pour valser les flots noirs couronnés de nacelles.
Extrait de : 'Mille et Un Dodécasyllabes pour Meilihua', première partie, 2016-2017. Tous droits réservés.
Modifié par Loup-de-lune, 13 août 2021 - 01:21 .