Deux femmes et deux hommes
'Des vers du poème, les uns furent trouvés, les autres faits.'
Paul Valéry
Sur la jointure délinéée d'une terre et d'un ciel
ce que pèse le mûrissement de l'étoile
cette ardeur d'épilogue funambule
et lilialement la main de diligence va déliant
afin que la nacelle au mouvement soit dédiée
qu'elle fut l'adolescente surrégleuse du mystère
en témoigne le diadème
qu'elle soulève de la porcelaine du front
et qui délivre la cascatelle de jais
le ponant s'enamoure
dans la psyché des fulgurances minérales
mais dans l'ubiquiste éteignement qui flue
il goutte
tandis que le reliquat lapide
l'insurrection sparsile des berges
jusqu'à convaincre de cris
et de cruors les carreaux de rocou
Cette gracilité d'un corps sonore
à la charybde du sombre inclinée tellement
et quel numineux
sinon cette translation de mes dépures
pour traduire en lexies
ce canotage des silences
entre la créature qui se taisait et la réticence du lémure
Un rêve d'île amarra l'améthyste sous l'arche
Ces turpitudes et ces entailles de mêlé-casse
leur durée a donc un pont de crépuscule
mais tout en bas
plus que l'élixir des poumons prestidigitatrice
une scintillation qui va muant la chute en agenouillement
sur la chance de la paume
les nuances violines énumèrent les anges effus
l'orfèvre-joaillier qu'elle missionna
la regarde être ravie
de venelle en galerie
précieuse et cycnéenne glisser
à chacun des passements
de plus en plus ovés
qui la tiennent désormais pour affine
la ville retrempe l'escamotage
au sein de la transparence
danseuse de confin
à la façon d'un lance-pierre
la prometteresse fait tournoyer la chaîne
Un tyranneau bleu dérivait sur le fleuve écarquillé
une lampée lie-de-vin
était sertie dans sa glabelle
imprécisée toujours
par les mirances aurorales de la palinodie

Deux femmes et deux hommes
Débuté par Loup-de-lune, août 04 2021 06:33
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