J’idéalise la vie de mon temps
J’idéalise la vie de mon temps,
En inspirant des réflexions sensées
Sans empêcher le beau printemps
De fleurir ou accepter d’offenser
Gravement la dignité humaine ;
Je désire goûter la douceur suave
Sans être celui qui sème la haine,
Ou celui qui dégaine son glaive
Pour peindre les arènes par le sang
Et se glorifier par les crimes odieux
Sans contempler le soleil naissant,
Ou cesser d’être les fous dangereux
Qui s’enivrent de l’odeur des morts,
En oubliant de s’éclairer de la lumière
Du soleil pour éviter les remords
De conscience et franchir les barrières
De séparation qu’érigent les tyrans
Voulant diviser les nations sans
Voir sur les yeux des enfants errants
La honte, qui voile l’éclat éblouissant
De la voix juste et des étoiles
Qui illuminent un vaste monde
Déshumanisé et cruel qui dévoile
Le mal qui pollue la terre ronde.
Dad Allaoua