Détournez vos regards
Cessez de foudroyer du regard
Méprisant les grands déserts
Sans tendre des traquenards
Aux nations ou prôner la guerre
D’extermination programmée
De la population mondiale,
Sans rougir d’avoir allumé
Dans les yeux le feu infernal
De la haine, qui envenime
Dangereusement les relations
Internationales et anime
La danse endiablée des lions,
Qui s’alimentent de la chair
Humaine, s’enivrent du sang
Et s’éclairent des torchères,
Où s’éteint l’amour naissant
Et se forgent les chimères
De l’imagination délirante
Qui inquiète les pauvres mères
Et paralyse la faculté aimante
Des êtres humains, perdus
Dans un monde des morts,
Où les interventions indues
Font parler les claymores.
Dad Allaoua