"Hattie" ... bien évidemment, je comprends parfaitement les images, la sensualité, voire l'exotisme,
mais je ne peux m'empêcher de penser que la vie est tellement plus que le ' désir ' ou les clichés.
Merci de votre réaction.
Pas plus que vous, je ne confonds les clichés et la réalité : ils ne sont que des lieux de passage, le déclic qui ouvre ici, grâce aux/par les pouvoirs du parfum sur nos sens et notre imaginaire, vers " un même ou un ailleurs" à conquérir, vers " un désir de vie " qui survit à cette expérience.
Dans ce sens, la vie fantasmée de la nuit détermine, je crois, en partie tout au moins, la vraie vie. N'est-ce qu'un leurre?
Merci, Jped _ J’ai bien compris ce que vous appelez ‘ passage ‘, ‘ déclic ‘, intermédiaire, élément avenant, vers ‘ ce même ou cet ailleurs à conquérir ‘, ‘ ce désir de vie.
Justement, peut-être en trop, en tout cas sûrement trop court dans ma lecture, ce ‘ désir de la vie même ‘. Cela me paraît passer et à côté d’une essentielle (c’est important) partie de la vie, de la gravité de celle-ci, et de son entièreté si complexe.
Ceci n’est que ma lecture. Il n’existe pas de poème juste / de poème faux ; pas de lecture juste, de lecture fausse ; pas de commentaire figé, erroné ou de lecture soi-disant éclairée.
Peut-être seulement un ressenti, une émotion, un ‘ contact ‘, une approche à un moment précis, celui de la lecture, par une personne anonyme / autre que l’auteur.e. Lecture et commentaire ne peuvent pas être que des acquiescements. Car le poème ouvre. Sur quoi ouvre-t-il ? C'est là toute l'essence du ' parfum '.