Buvant soupe et mangeant ma fouace sans pain,
Je cherche autour de moi ce que je cherche en vain.
La tête au nuage et les trois pieds sur la terre,
Je gronde mon père et je la supplie ma mère.
J’ai beau tenir jouets de l’enfance oubliés,
Quelle éducation! je vis dans la clarté.
Le gros chat est parti, le chien vu dans mes rêves,
D’un espoir dépourvu, est tombé du Salève.
Tout seul, ma foi, m’assieds ici sans animaux.
Pourtant, j’aime les gens de mes songes célestes
Mieux que ceux des lieux des feux et de leur asbeste.
Toute seule, mon âme entourée de ses maux,
Elle crie, elle jette, en couronnes de l’orge,
Toupies sur les amours portant des soutiens-gorge.