Avec sa folle crinière qui flotte à ses épaules
Sa longue queue de cheval qui le suit dans sa course
Surgit-il de la terre comme l’eau d’une source
Ou telle la blanche neige arrive t’il des pôles
Bondissant hennissant telle la mer éternelle
Dont l’homme n’est jamais las de parcourir les lignes
Les formes sinueuses les courbes maternelles
Comme il suit les nuages qui de loin lui font signe
Avec quelle énergie il franchit les barrières
Et se défait de l’homme en ruant des pattes arrière
N’est il pas comme lui épris de liberté ?
Quand il se laisse conduire il sait nous enchanter
Il nous conduit au ciel et c’est bien là le signe
Qu’il possède des ailes aussi bien que le cygne
Alain