Sur la route de Vence
Je me revois tout enfant
le long de la route de Vence,
A Midi,
un midi d’été étouffant…
A chaque pas mes sabots chantaient
Sur les cailloux de la route de Vence
C’était en juin, aux champs,
Les hommes espéraient l’orage
pour se donner du courage ;
mes sabots chantaient l’espoir
insensé de vous revoir
Vos yeux au fond de mes yeux,
votre rire qui éclabousse
mon cœur, votre rire si doux
qu’il efface le ciel saphir,
l’astre du jour et le zéphir.