Alors que les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Et dans leurs derniers jours brûlent comme des chandelles
Les pierres de couleurs qui flambent à la lumière
Durant de longues périodes végètent dans des coffres
Leur prix étant un frein à leur exposition
Ce n’est pas tous les jours qu’un amoureux les offre
Toutes voyagent en écrin et ne se montrent guère
Elles ne se manifestent qu’en de rares occasions
Quand elles circulent en train elles voyagent en première
Si elles prennent l’avion voyagent en classe Affaires
Les pierres voyagent dans le temps
Les feuilles voyagent dans le vent
Ce qui très clairement revient au même
Alain