-Toi, le silence de mes yeux indicibles, caressant les peintures écroulées, dévorant mon âme
esseulée.
-Toi qui t'accroches à mes larmes fécondées de peaux sacrificielles, de peaux sans horloges
mentales.
-Toi qui me sonde dans les pétales dansant à travers les lavandes temporelles, de ton sourire
d'été.
-Je découvre ta statue brûlée de lumière mystique, caressant tes doigts adorés, tes doigts
ruisselant comme des fontaines aux yeux violets, bouleversés, qui soufflent les abeilles du
silence.
-Je recueille en toi des soleils en prières, composant mes nourritures d'automnes aux
cheveux d'océans, les aurores de ta peau, les présages de tes flûtes.
-Oui, ton astre caché de pudeur orgueilleuse, en mes langues bleues, par tes présences
existentielles, les tiédeurs constellées, parfumées d'hystéries identiques, m'interdisant tes
aumônes sans pensées, les géhennes aux sourires d'esprits immortels, infinis.
-J'hurle nos fiançailles décomposés, dans les rayons de ton âme subtilisée, égrenant tes lèvres
noires, de tes violons abandonnés, photographiques, qui mentent, qui respirent, qui
souffrent.
-Les cicatrices de tes rutilances visuelles, imaginaires, mangent des souvenirs infusés d'éther
logique, reflétés à travers ton visage aux alcools en éveil.
-Arc-en-ciel des mensonges.
-Je puise des recueillements lavés par le zéphyr, de ses parchemins de chair, transgressés.
-La ou hurle le firmament délicieux, voilé de relations ou tes mains s'évanouissent dans les
vins hypocrites, gonflés d'éternités, à genoux devant tes ongles intérieurs, chassés de
Liberté, ô naissance des corps vierges, des alcôves musiciennes, ô fraicheurs des étoiles
diffusées d'hosannas cicatriciels, des miroirs, ô nymphes intelligentes, ô confessions
épileptiques des devenirs, ô branchages des territoires les nymphéas des vanités, ô
électricités des torches de la nuit arrosée de papillons tordus, pénétrés de vertiges spectrales,
ô voie lactée des murmures, ô pierreries rêvées...