Amours crépusculaires
Les frimas se lassent de taquiner
ma muse et l’ombre de mes amours ;
De rage je serre mes doigts gourds
au fond de mes poches rapiécées.
Du charme de chevrotantes idylles
mon esprit trop longtemps s’est saoulé,
Que des mots portés par la brise gracile
j’oublie la saveur empoisonnée !
Mon âme a déserté de vastes plaines
peuplées de passions imaginaires ;
Ah que rougeoient au couchant les braises
de mes amours crépusculaires !