Il y a un temps pour chaque chose,
Et il y a des choses qui ne pourront ce faire même avec du temps.
J'aurais aimé me bronzer sur la plage par une nuit de pleine lune.
Photographier le soleil sous des zébrures d'un éclair d'argent.
Courir sur la lave en fusion sortie de ton corps.
J'aurais aimé faire tant de chose que la nature m'interdit.
J'airais voulu descendre au fond des abymes avec un simple tuba,
Et regarder les étoiles du fond de ce trou.
Je voudrais faire ce qu'il me plait sans contrainte, sans mesure.
Mais les hommes me l'interdisent, quand ce n'est pas Mère nature.
Tout ce que j'ai appris hier, ne sera peut être plus vrai demain
Tout ce que j'ai appris hier m'a appris à changer de chemin.
On veut garder le sourire devant la mort, et on pleur de joie.
Et on se plaint toujours de la longueur de nos bras.
On est humain !
On ne veut pas comprendre la nature avec ses milliards de contradictions
Qui créent des milliards de combinaisons et de contraintes.
On cour derrière la nature et on n' accepte pas qu'elle nous rattrape.
On ne veut pas baisser la tête quand les arbres se couchent et que les loups se terrent
On veut être Dieu mais comme un dictateur.
A vouloir tout régenter sans en assumer nos actes.
On a perdu la foi envers la nature, croyant pouvoir tout décréter.
On s'est éloigné de nos bases et la laisse qui nous retient commence à nous serrer le cou.
Il est grand temps de se rapprocher de notre point d'encrage,
Pour ne pas finir pendu à un anneau qui est à nos pieds.
Il y a un temps pour chaque chose,
Et il y a des choses qui ne se fond pas même si on avait le temps.
LM 14/10/2020