1, 2, 3, Champagne sur les Champs Elysées !
Mon âme est comme une herbe affolée aux éclats,
Je danse dans le ciel devant mille prélats
J’évite sans vouloir les rixes irisées.
Restant à refroidir aux brises alizées
Le corps ne répond plus que dans un râle las,
Un ramassis d’usure, d’oubli, de blablas
Regorgeant d’ires et d’absences avisées.
Ultime mécanique irriguant les miroirs
De nos désirs sans fin imitant les espoirs,
Morts, nous serons demain, morts nous serons sans joie.
Du monde, sur la plus belle avenue on a :
Mon corps et mon esprit unis sur une voie
Morts et vifs tour à tour, surtout ivres de ça !