Des jours qui se fanent,
j'aime bien ceux d'octobre,
quand dans les cieux légers,
planent de belles pâleurs,
Sur la campagne blanche,
passent de fines couleurs,
tout s'estompe en nuances,
quand l'automne s'avance ,
plus de chaleurs étouffantes,
le soleil au zénith se dérobe,
la nature effeuille ses changeantes robes,
et forme des bouquets aux fleurs odorantes,
Amoureux de la terre et épris de l'instant ,
j'aspire à ces moments parfumés de hasards,
où le monde infini nous surprend,
par je ne sais quoi de rare ?
L'été sur le déclin qui égraine sa prose,
annonce dédaigneux une saison morose,
chercheur infatigable de l'essence des choses,
je prie pour le retour de la vie qui explose !
Olivier HEBERT