9 réponses à ce sujet

[patricia moles]

Quel est ton nom ?

 

 

 Quel est ton nom, bel inconnu ?

Je suis le vent, je suis la pluie,

Je suis ce qui tournoie la nuit,

Et arrache les draps de ton lit…

 

Mais qui es-tu ? Je t’ignorais….

Je sui l’inconfort, le manque,

La sueur et les larmes,

Je suis la pluie qui tournoie…..

 

Je te connais, je t’ai reçu…..

Je suis la béatitude,

Le plein, la vérité, et le vide,

Le Tout dans une pointe d’épingle,

Je suis cachée et cependant visible….

 

Là, dans ton cœur je repose,

Dans ton âme je me nourris,

De ton esprit je suis la cause,

Et pour l’éternité je vis.

 

 

 

 

 

 

 

 

PMH Le 12/11/2023

 

 

[M.KISSINE]

tout en profondeur et en délicatesse... comme j'aime

[patricia moles]

Merci Mady !

Amicalement,

Patricia.

[Jped]

Quel est ce « bel inconnu” multiple, contradictoire? L’Inconscient et ses forces obscures ou flamboyantes?  Ou …. ?

[Minofabbri]

Certains l'appelleront peut-être Dieu, d'autres se contenteront d'évoquer le principe de vie, anima en latin, l'âme...

[patricia moles]

      Miofabbri   a répondu pour moi ! .....

[Jped]

Certains l'appelleront peut-être Dieu, d'autres se contenteront d'évoquer le principe de vie, anima en latin, l'âme...

 

 

      Miofabbri   a répondu pour moi ! .....

 

Peut-être quelque chose comme l’âme tripartite des Grecs (l'âme d'en bas, l'épithumia, l'âme d'en haut, le noûs, et l'âme intermédiaire, le thumos ).

https://www.cairn.info/revue-psychotropes-2012-1-page-9.htm#:~:text=Chez%20les%20Grecs%2C%20l%27âme,laisser%20embarquer%20et%20se%20perdre.

[patricia moles]

Merci Jped, m'avoir amenée à réfléchir sur mon poème, que je n'avais pas analysé... Je ne crois pas que je pense en « Âme du haut » ; «Ame intermédiaire» ; et surtout « Âme d'en bas,..»...
Je rapprocherai plutôt cette triade à la topique psychique de Freud : dans l'ordre, : moi, surmoi, et ça (l'inconscient)... Et à la dynamique qui s'exerce entre eux...
Dans le ça, et là j'extrapole, de façon très personnelle, en pensant que le Soi bouddhiste, ou l'océan du Tout, se situe dans ses profondeurs... C'est le moi et le surmoi, constructions de notre vie, qui nous tient, par un travail de recherche profonde, de pouvoir amener à la conscience (le moi), de rejoindre ce Tout, et là j'arrête de parler, car je n'ai plus de mots pour dire...
Tout ce que je dis là de vous doit vous paraître très obscur, abscons, et indigeste !
Mais je veux dire en vérité, que par rapport à la pensée grecque, je ne mets pas de sens de valeur dans tous ces concepts : pas de mal, pas de bien, juste un manque terrible de l'amour infini... Ma condition humaine..........

Voilà , je crois que j'ai été déjà trop loin sans m'emberleguifoter" dans mes explications et mes commentaires...
J'espère que vous n'attrap
erez pas une migraine en lisant mes imbroglios....

Amicalement,

Patricia. 😄

[Jped]

Merci Jped, m'avoir amenée à réfléchir sur mon poème, que je n'avais pas analysé... Je ne crois pas que je pense en « Âme du haut » ; «Ame intermédiaire» ; et surtout « Âme d'en bas,..»...
Je rapprocherai plutôt cette triade à la topique psychique de Freud : dans l'ordre, : moi, surmoi, et ça (l'inconscient)... Et à la dynamique qui s'exerce entre eux...
Dans le ça, et là j'extrapole, de façon très personnelle, en pensant que le Soi bouddhiste, ou l'océan du Tout, se situe dans ses profondeurs... C'est le moi et le surmoi, constructions de notre vie, qui nous tient, par un travail de recherche profonde, de pouvoir amener à la conscience (le moi), de rejoindre ce Tout, et là j'arrête de parler, car je n'ai plus de mots pour dire...
Tout ce que je dis là de vous doit vous paraître très obscur, abscons, et indigeste !
Mais je veux dire en vérité, que par rapport à la pensée grecque, je ne mets pas de sens de valeur dans tous ces concepts : pas de mal, pas de bien, juste un manque terrible de l'amour infini... Ma condition humaine..........

Voilà , je crois que j'ai été déjà trop loin sans m'emberleguifoter" dans mes explications et mes commentaires...
J'espère que vous n'attrap
erez pas une migraine en lisant mes imbroglios....

Amicalement,

Patricia.

 

 

 

 

 

Vous explicitez d’une manière très convaincante ce qu’on pressentait à la lecture du poème et qui en fait la force.

[patricia moles]

    MERCI !