L'arceau de mes bras,
tendu comme un piège
dans l'obscurité du sous-bois,
la chaleur tendre et diffuse
de mon corps comme appât
grive étourdie qui vient glisser sa tête
dans le lacet tendu par le chasseur,
j'enserre son visage et sa chevelure
comme dans un noeud coulant
noués l'un à l'autre
prisonniers
l'un l'autre