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en vers et contre tout


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1 réponse à ce sujet

#1 QUETZAL

QUETZAL

    Tlpsien ++

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  • PipPipPip
  • 73 messages

Posté 23 janvier 2024 - 08:54

Vers qu’entends -tu dire
que déjà je ne sache
tends vers moi  ce fer
qui profond
un cri m’arrache
du coeur qu’il enserre

Tout de lumière irrigue
tout de ténèbres intrigue
âme sœur,mère Terre
dans la genèse du vers
surgit la fleur
de Rimbaud ou Beaudelaire
en mal des profondeurs
quand sourd l’enfer
au bout de ce voyage
dans le sacre du ver
otage de tendres verts
tendre vers quoi
vers ce rayon ultime
lune opaline
ou ardent mirage
de feux conquérants


vers que n’as-tu dit
ce à quoi mon coeur  s’attache
poursuit sans trêve ta noble tâche
et révèle pour moi l’Eden vainqueur
vers toi mes bras se tendent
en odes harmoniques
rêves
harpes célestes de vers diptiques
noir et blanc où s’étiole
la confusion des couleurs
saveurs qui effleurent ma bouche
césure entre deux douleurs
bois à la fontaine  une louche
de vert gisant
quand  molle la pensée s’émousse
relis Prévert
et te couches dans la mousse
de délice pervers.

J’attens qu’arpègent les mots
en  printanière aubade
de pluie fine et de frissons
de nature naissante
de vert et de sons
quand floraisons des coeurs
pensées et sentiments
se mêlent aux daffodils
à la lisière des cils
des bois et prés verts.

De la biche aux abois
épouser le drame
la tragédie du cerf
l’agonie du brame
entendre le ramage d’un corbeau disert 
au travers de mots
que la plume enchante
de nuit jusqu’au matin
où le premier coq chante
son cocorico

Puis l’été plagie  sur la plage
d’un éclat de lucidité
écrit sur les coquillages
l’écume des passions
marines et pastels  qui s’éternisent
en mer d’absurdité
la fournaise des  moissons
dans l’oeil fou du peintre
boisson et foutaises
débitées à foison
qui délivrent un éther
à faire pleurer les chiens
je laisse  en dune lasse
chagrins et regrets
que la marée efface
comme mes vains sonnets.

Emène-moi  saison sentimentale
en tes mots de rousseur et de mûr végétal
la muse alanguie se réveille en moi
long vers témoin de maint émoi
que je viens déposer aux pieds de ma vestale
il pleut des pleurs la fin des fleurs
aux rivières vient cette rumeur
des eaux profondes du coeur
mêlées de boues létales

Puis encore aux vers vient la saison atone
le coeur saignant s’abandonne
aux serres du destin
quand la cloche fêlée résonne
au clocher éteint
la froidure tient en son carcan frileux
ton corps et les saints
dont les mains se tendent vers Dieu

est-ce déjà la fin
non car la rime se joue du temps
et dans son perpétuel mouvement
ressucite la vie en alexandrins
faisant de toute chose
du coeur  à la rose
sur pierre ou parchemin
un objet de désir au coeurs des pires tourments.


dire vers délire  désert
page vide   désespère

vienne  l’envie  sonne l’heure
mes vers s’en vont, je- deux- meurs 

jf janv 24



#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

    Tlpsien +++

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  • PipPipPipPip
  • 13 348 messages
  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 23 janvier 2024 - 09:32

Après avoir lu votre poème, on ne peut que s’écrier : Vive la Poésie!