5 réponses à ce sujet

[Emrys]

Où se cachent l'hiver, son ciel de marbre gris,

Quand le vent tourne au bleu des lumières vernales,

Quand la fauvette chante en notes atonales

La noce des saisons dont nous sommes épris ?



Le temps fait oublier ce qu'il nous a appris:

Le regret des baisers des amours automnales,

Le deuil de février, son œuvre cardinale,

Tout ce qui gît sous terre en nos rêves aigris.



Tu connais mon chemin entre lierre et bruyère

Que j'avais pris jadis avant que d'être à Hyères,

Près du bougainvillier, du jasmin indolent.



Je connais ton chemin d'averses et de pluie,

De la couleur absente à la douleur enfouie

Jusqu'à ta différence, Ô printemps insolent !

[Jped]

 

L’homme et les saisons en miroir, en une union intime, fusionnelle, passionnelle, …

[Emrys]

 

L’homme et les saisons en miroir, en une union intime, fusionnelle, passionnelle, …

Oui certes, l'homme et les saisons, comme des évidences,

 

et pourtant

 

le doute, la peur, qui l'habitent

 

l'étrangeté de ce sonnet, que j'ai pourtant écrit, me saisit encore

 

Amitiés à vous cher poète

[M. de Saint-Michel]

« Le temps fait oublier ce qu’il nous a appris »… Il nous enseigne donc l’essentiel : notre ignorance sur fond de finitude…

[M.KISSINE]

Oui...
Vieillissant je ressens les saisons.

Une citation de Flaubert en rapport : Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire.

 

Quelle somme nous sommes (pour sourire)

[Laurence HERAULT]

De très beaux vers, avec cette première strophe pleine de charme, pour un sonnet envoûtant.