DOUCEUR D’OPALE.
Je t’imagine dans un jardin
Sous les belles lumières de la Côte d’Opale
Avec la mer presque posée dans tes mains
Par un clair matin estival.
Le vent, ce grand enfant, jouant au facétieux,
Des oiseaux semblent parer tes cheveux
Et sur tes lèvres un calme sourire
Raconte que cet endroit te fait plaisir.
Les pêcheurs se dirigent vers les ports,
Pour quelques heures, plus de Mer du Nord.
Je prie pour qu’aussi chez eux,
Quelqu’un les espère, quelqu’un d’heureux.
Je suis assis sur une pierre,
Je te regarde sans en avoir l’air.
Je ne veux pas troubler cet instant
Où tu sembles t’apaiser vraiment.
Bercé par le chant de la falaise,
Le cœur au sec, léger, à l’aise,
Je t’imagine dans un jardin
Qui ressemblerait à demain.