I
Si pâle tu cherches je te dis l’horizon tu penses lointain je ne sais nous veillons nous le savons pour y être encore pour ces choses les feuilles au figuier les oiseaux le reste de ceux qui volent tu y penses en imaginant ceci
Et ce qui nous revient de graines et de fleurs tu suis l’insecte tu traces mon cœur toujours ici toujours fidèle tu penses à la hauteur des arbres les uns vers le ciel la tête toute au soleil nous y allons : nous en reviendrons calmés
Déposées les heures sans rupture tu reviens tu vois ce qui te reste de frères et d’animaux les insectes sur la peau les chiens pour courir et défaire la trace j’y viens j’en viens j’en reviendrai nous rejoindrons la force et les branches
II
Aux calmes jours des clous plantés une dentelle tu voiles ta peau d’encre et de clous plantés entre les lignes tu signes les courants tu vois les amazones sirènes et recluses d’une île pour l’autre d’un retour qui est espéré un clouté
Une génération tu en reviens je te dis le mot dans la bouche articule apprend concède nous sommes descendus tu vois le haut des armoires le linge les armes écussons et bannières nous passerons d’un état vers l’autre dans l’un
Ce délice d’une rupture espérée tu te cherches tu comprends je suis celui qui veille vous allez vers des fronts obstinés vous venez du profond si je vois tu consens nous sommes à attendre il y avait des fils à détendre une chose vue
III
Pour comprendre je te tiens tu consommes nous allons d’une rumeur vers l’autre de choses sensibles à celles ignorées depuis le temps pour se comprendre je te dis tu me vaux nous allons le pied ferme tout nous y serait
Droits nous butons sur l’idée le temps viendra les nuages s’ouvriront nous serons ici à tenir encore toujours bien lourds bien ternes les pages ouvertes des livres oubliés je tourne tu comprends nous n’allons pas la même nuit : va
De place en place tu portes les dents les cheveux l’odeur des cheveux dénoués du calme sans rencontre je te tiens tu me vois nous irons un peu plus loin nous serons sur la meilleure route la tête au-dessus des nuages
IV
Mêlées les phrases incessantes je suis au commencement tu tiens les branches tu vois le ciel tu contournes les oiseaux je le veux nous sommes en attente l’hiver a cessé oh nous sommes dans la lumière du temps d’avant
A l’heure où les cours s’arrêtent ne viennent qu’oiseaux perdus enfants précoces tu te retournes vers ce qui vient du plus lointain nous sommes bien au-delà des mers où la vie et l’amour dépassent les apparences : un soir unis
Aux autres nous sommes ici tout revient bien peu de choses sans savoir compter le reste ou recompter une ombre passe je dois je tiens tu commences aux écorces aux pensées affaiblies je commence : ici finissons
V
D’un reste de verdure sur ce banc nous étions pour changer les regards pour commencer à dire les heures ajustées les différences petites fleurs cachées petits sourires ardeurs lucides propositions encore : comme on avale de l’eau
Comme on boit l’air je lis tout cela entre tes paroles nous sommes la barbe des premiers jours des instants de délice tu comptes sur tes doigts nous sommes à rendre tu t’en remettrai à l’ordonnance une raison plus pour nous
Où nous enlevons les feuilles les toits je suis un flot sans interruption nous allons l’une à l’autre les yeux ouverts la main au cou tout ici nous dérobe nous n’allons pas mieux nous restons je ne commande rien tu absorbes agité
21 octobre 2024.