Contre vents et marées
Rien , jamais, ne pourra faire que je cesse de vous aimer. Dans le plus grand délabrement, la dernière parcelle de vie en moi criera mon amour pour vous . On ne choisit pas ce qui crie en vous.
C’est au-delà du possible, du prévisible. C’est au-delà de la raison. Cela vient de loin. C’est une vague hauturière.
Et si mes métaphores se répètent d’un texte à l’autre, comme se répètent sempiternellement les vagues du « vieil océan », dont parle Lautréamont, c’est parce que je ne peux pas ne pas dire des milliers de fois, combien , depuis le premier instant, sans le vouloir ou le voulant, contre vents et marées, sans tout à fait savoir pourquoi, ou le sachant, je vous adore, je vous aime.
26/1/24