Voyages
Le tapis-volant des chimères
Plane au-dessus de la misère ;
On l’aperçoit dans le ciel clair
Aux solstices d’été, d’hiver,
Qui scintille de fantaisie,
Moquant ainsi notre folie.
De quels voyages rêvons-nous :
Le monde entier à nous genoux,
Devenu presque minuscule,
Envie ce léger véhicule
Au niveau des rêves d’enfants ;
Quand le petit deviendra grand,
La fin de son imaginaire
Armera les hommes de guerre.
Voyez
Voyez l’enfant qui devient homme :
Il se dit qu’il est autonome
Afin d’un peu se rassurer.
Chacun devant se supporter,
L’avenir moque les histoires
Qui s’en vont dans leur robe noire
Avec un regard arrogant.
L’essentiel est plus important :
C’est à l’amour qu’il faut se rendre.
Un jour, il nous faut redescendre ;
Or nous avons compris cela
Pour les autres, selon l’état
Des circonstances de la vie.
Telle est notre philosophie
Qui se place au meilleur endroit
Pour choisir ce que l’on y voit.