Mes pays lointains
.
J’ai vu pire, ô combien ; tout va mieux maintenant.
J’ai trié sans merci les riens et les ennuis.
Jamais la nostalgie ne m’a paralysée :
J’en connais le mensonge et m’en suis protégée.
L’enfant vit au présent. J’ai quitté cet état
De mes pays lointains et ne m’en languis pas.
Comment vivre debout en quittant ses racines ?
Doucement, avancer vers sa vie clandestine,
Écoutant le désir qui se place à l’avant,
Tel est le juste prix du bonheur survenant.
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Parnasse des Longines, vol 3 ©M.KISSINE
2 réponses à ce sujet
#1
Posté aujourd'hui, 08:47
- michelconrad, M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
#2
Posté aujourd'hui, 10:39
Merci pour ces beaux vers au questionnement inspirant, et pour les éléments de réponse apportés.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#3
Posté aujourd'hui, 11:35
Quitter ses racines ? Le pouvons-nous vraiment ?
Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : inachevé, m.kissine
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