Comprenez
.
Comprenez : J'étais prête,
Toute la vérité cognait dans ma poitrine
La ville dormait dans ma tête
On ne trouverait pas de preuves assassines
.
L'amitié, dites-vous ?
Oh ce n'est pas ici, monsieur, c'est une erreur.
On ne l'a jamais vue dans ce quartier d'ailleurs
– Et puis qu'en ferions-nous ?
.
Non ce n'est pas pour rien
Si j'ai peur chaque soir d'un coup de téléphone
Et que chaque matin il n'y ait plus personne.
Aux larmes leur chemin.
.
De la rigueur à la rigidité
Ce qui crée du lien c'est le don, c'est l'écoute.
De surdité jamais ne soit absoute
Une possible autorité.
.
Les tiroirs, les miroirs...
Le nouveau-né sommeille
Dans les bras de l'amour ; l'enfant s'est endormi.
Il est tard, il est noir.
Au pays des merveilles
L'espoir est infini
.
La prière est le luxe des miséreux
Leur posture habituelle est la mendicité.
J'aurais voulu pleurer
Quand tes petites mains inventaient des jouets
.
Des trésors, dés bijoux merveilleux
Dans un enfer discret.
.
Il se passe
Quelque chose
Au moment où Mozart
Vient dans la nuit morose
Et qu'il efface
L'ancienne trace
À mon miroir.
.
L'hiver entre automne et printemps
Blanchit les mauvais sentiments.
.
Treize desserts – ISBN 9782919390199 – DLE 2014
#1
Posté 02 novembre 2025 - 01:47
- michelconrad, Jped, M. de Saint-Michel et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 02 novembre 2025 - 04:16
Entre crainte et espoir… .
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
#3
Posté 03 novembre 2025 - 07:31
Un poème qui attire autant qu'il questionne, et m'enveloppe dans son énigmatique poésie...
- M. de Saint-Michel aime ceci
#4
Posté 06 novembre 2025 - 09:23
Un poème qui attire autant qu'il questionne, et m'enveloppe dans son énigmatique poésie...
Merci Chère Laurence
Longtemps après, souvent (je sors de vieux textes de mes tiroirs), je ne retrouve pas forcément le fil, et j'en ressens une impression étrange... et oui, je dois bien assumer une part de mystère dans ce qui agite ma plume, parfois ; je suis malheureusement incapable de descriptions précises
- Laurence HERAULT aime ceci
#5
Posté 07 novembre 2025 - 11:53
Merci Chère Laurence
Longtemps après, souvent (je sors de vieux textes de mes tiroirs), je ne retrouve pas forcément le fil, et j'en ressens une impression étrange... et oui, je dois bien assumer une part de mystère dans ce qui agite ma plume, parfois ; je suis malheureusement incapable de descriptions précises
Je dirais que cela fait partie du charme de ce poème. Un peu de mystère ne nuit pas. :-)
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