5 réponses à ce sujet

[M.KISSINE]

Les jeux d’eaux à la villa d'Este
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La main gauche dans la rivière accompagne la rêverie
Comme le flux sanguin, de lente sympathie,
Conduit le sentiment jusqu'à la communion.
Le monde est ce piano dont la respiration
Dessine le trajet du passage essentiel
Entre la profondeur de la terre et du ciel.
Est-il triste, celui qui vit la transparence
Et la fluidité, si simple en apparence,
Où l'âme est allongée, loin du monde profane ?
Il prononce les mots d'une langue diaphane
Dont l'enfant, apaisé, se nourrit et s'endort
Pendant qu'ailleurs le temps redouble son effort.
Le rêve, musicien, compose son voyage,
Ouvrant à l'infini les portes de sa cage.
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Les années de pèlerinage. Franz Liszt
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Muse à musique, vol. premier ISBN 9782919390298
dépôt légal FRBNF44467599 ©2015 M. KISSINE

[M. de Saint-Michel]

La musique, comme la poésie, échappant à toutes les pesanteurs, est délivrance…

[Cyraknow]

Comme toujours, M. Kissine, un poème tout en sensibilité... 

[Laurence HERAULT]

Un poème subtil et musical, tout en sérénité, qui apaise et inspire... Merci pour ces vers. 

[Emrys]

Beau poème

on croirait entendre la musique...

 

il est vrai qu'il arrive que l'instrument semble transcender le musicien qui l'active

un peu la même chose ici

[Jped]

L’être-au-monde, par la musique ( comme Liszt ), le corps,, l’esprit, …, les mots, pour un accomplissement total, une plénitude parfaite.