Laure Egine
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Messages que j'ai posté
Dans la publication : Décadence de la perspective
28 avril 2007 - 05:56
J’aime dans cette poésie ce qui semble glisser et ne blesse qu’après coup.
J’adore :
« Il y a du sable encastré et du plomb
Au fond des sanglots ingouvernables et beaux »
(moi c’est mon distique préféré…)
Parce que c’est un peu décalé (l’emploi de encastré, la coordination des deux adjectifs qui a priori ne vont pas ensemble, et le rythme un peu bancal), mais de façon subtile, légère (par comparaison, et pour donner un contre exemple, je trouve que le distique précédent est plus lourd, parce que le décalage est trop grand et on ne voit plus rien, l’image se brouille).
J’aime l’usage discret des contraires.
Merci pour l’épure, ça m’a touchée à un point que je peux à peine dire. Je n’en parle pas trop car je sais à quel point tout le monde a détesté la poésie que je t’ai dédiée… (silence, je ne souhaite pas te faire de tort).
Dans la publication : Je ne veux plus rien dire
28 avril 2007 - 05:50
Je trouve cela mauvais
C'est exprès
Dans la publication : l'animal.
27 avril 2007 - 08:27
C'est un fil qui s'allonge seul sur sa couleur
Quand l'or qui lui ressemble s'éteint à l'Ouest ;
C'est une couleur qui froisse ses gestes à l'Est
Quand l'occident panse sa profonde douleur.
La nuit est un animal qui pourlèche sa sueur
En ronflant pour prolonger sa courte sieste ;
La lune est un miroir qui se brise même leste
Au devant des postures quand cet animal meurt.
Les témoins restaient souvent aveugles dehors
L'ordre vieillit sourd dans l'errance des maux ;
Les morts ne reprenaient que leurs grands sommes,
Le temps s'oubliait souvent noir en son essor,
Et les lumières qui luisaient sur le fil des lots
De peur, l'une après l'autre perdaient leur dôme.
moi farid khenat en solitaire.

Dans la publication : Réduction à l'essence (?), essai de poème épuré
25 avril 2007 - 06:40
Je passe en coup de vent... (suis un peu ailleurs en ce moment).
La critique est sévère sur ce texte, mais il faut l'accepter et je la comprends. En ce qui me concerne, c'est très pédagogique (tu es allée au charbon pour Jaguar, Laure ?) : le texte met en relief la façon dont la volonté de simplification et son socle raisonné peut parasiter la fluidité d'une écriture.
J'espère avoir le temps ce soir de repasser, de relire d'autres textes de toi et de t'apporter un commentaire plus fourni.
Jespère aussi avoir le temps de répondre sur le salon de discussion... j'ai vu plusieurs interventions.
Merci.
Jaguar
Oh, une critique... C'eut été bien prétentieux de ma part! C'est un essai, vraiment: je voulais ressentir ce que ca faisait d'épurer mes mots; et même s'il a déplu à tout le monde, je ne le renie pas...
Merci à toi,donc
Laure
Dans la publication : Réduction à l'essence (?), essai de poème épuré
25 avril 2007 - 06:37
Je suis très inquiète, autant tu avais pu m'émouvoir avec tes premiers mots, que ceux que tu soutiens aujourd'hui, ne sont ni poétiques, hors sujet, ni contre à l'envers du sens, ils sont vides Laure. Certains écrits ne doivent pas être affublés d'une telle parure, et tu en fais usage avec ardeur, comme si, acquis, les mots étaient tien. Peux-tu l'expliquer ?
Je ne comprends pas "ni contre à l'envers du sens", ni quelle est cette "parure" dont tu parles et dont je fais usage...
Néanmoins, ma réponse irait dans ce sens: oui, ils sont vides, je les ai choisis pour leurs sons parce qu'ils semblaient naître les uns des autres (épure épeure, paresseux par essence, etc), et pour leurs connotations (épeurer est un verbe verlainien par exemple). Hors sujet: il y en avait un? Poétiques: grande question, oui... bon, en tout les cas obscurs, ça je l'admets. J'aurais dû l'appeler 'trobar clus', ce petit essai qui a tant déplu!
