"dans Dieu ou je ne sais quel Femme"
Je pense qu'il faut dire plutôt "je ne sais quelle Femme"
"Mon ami se marrie et nous traverserons la ville comme la bonne nouvelle."
J'aime bien cette phrase, c'est très imagé.
Pour le reste, je ne comprends pas ou plutot ce que je comprends, je trouve ça violent et barbare.
Pourrais-tu m'indiquer ce que tu veux faire passer comme message(s) Ã travers ce texte ?
Merci d'avance.
chromatic
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Dans la publication : L'adoubement.
30 mai 2007 - 11:58
Dans la publication : Le miroir de l'Homme
30 mai 2007 - 10:56
Merci pour l'accueil,
Je constate avec étonnement et satisfaction, que tout le monde n'est pas la pour me tirer dessus...
Débarqué cette semaine sur ce forum, il m'a fait une drôle d'impression.
On y croise plutot du talent, il n'y a pas de poèmes en style SMS ou sans recherche aucune, mais en même temps, on dirait que beaucoups ici ont un côté très élitiste.
C'est un peu à qui détient la vérité poétique ancestrale, qui connait les lois naturelles de la belle écriture.
Le côté académique c'est très bien, mais à condition de le dépasser, ce n'est pas une fin en soi. Si l'on observe les poètes (je veux dire ce qui ont été reconnus comme tels par le passé), aucun n'a suivi le style en vogue, les règles et codes en vigueur. De l'eau a coulé sous les ponts depuis Ronsard et consorts. Si le sonnet classique a une certaine élégance, le rédiger en style de l'époque me parait anachronique...
L'important me paraît donc de trouver SON style.
Pour en revenir à ce que vous dites :
- F?lice : "Je trouve qu'un texte poétique peut suggérer la pensée, mais pas la décrire. Ni la commenter. "
Je ne suis pas d'accord avec ça, je lis en ce moment les fables de La Fontaine, c'est on ne peut plus poétique et c'est bourré de ce qu'on appelle des "morales" ou des "maximes".
- Carla : "si au passage le lecteur "voit" quelque chose, pas obligatoirement comme toi, mais une émotion, un mouvement (là je rejoins Felice), tant mieux."
Là par contre je suis d'accord. Voici une citation de Paul Valéry "le poète n'est pas celui qui est inspiré, mais celui qui inspire".
Bonne continuation et bonnes lectures.
Je constate avec étonnement et satisfaction, que tout le monde n'est pas la pour me tirer dessus...
Débarqué cette semaine sur ce forum, il m'a fait une drôle d'impression.
On y croise plutot du talent, il n'y a pas de poèmes en style SMS ou sans recherche aucune, mais en même temps, on dirait que beaucoups ici ont un côté très élitiste.
C'est un peu à qui détient la vérité poétique ancestrale, qui connait les lois naturelles de la belle écriture.
Le côté académique c'est très bien, mais à condition de le dépasser, ce n'est pas une fin en soi. Si l'on observe les poètes (je veux dire ce qui ont été reconnus comme tels par le passé), aucun n'a suivi le style en vogue, les règles et codes en vigueur. De l'eau a coulé sous les ponts depuis Ronsard et consorts. Si le sonnet classique a une certaine élégance, le rédiger en style de l'époque me parait anachronique...
L'important me paraît donc de trouver SON style.
Pour en revenir à ce que vous dites :
- F?lice : "Je trouve qu'un texte poétique peut suggérer la pensée, mais pas la décrire. Ni la commenter. "
Je ne suis pas d'accord avec ça, je lis en ce moment les fables de La Fontaine, c'est on ne peut plus poétique et c'est bourré de ce qu'on appelle des "morales" ou des "maximes".
- Carla : "si au passage le lecteur "voit" quelque chose, pas obligatoirement comme toi, mais une émotion, un mouvement (là je rejoins Felice), tant mieux."
Là par contre je suis d'accord. Voici une citation de Paul Valéry "le poète n'est pas celui qui est inspiré, mais celui qui inspire".
Bonne continuation et bonnes lectures.
Dans la publication : Affligeant.
29 mai 2007 - 10:07
"Peut-être un jour les gnous seront-ils fatigués
Et quitteront l’espace…"
Bon aller, j' ai assez entendu de sornettes pour aujourd'hui moi!
J'en baille.
J'applique la consigne du vénéré poète cité ci-dessus,
je quitte l'espace,
las.
Bonne nuit.
Et quitteront l’espace…"
Bon aller, j' ai assez entendu de sornettes pour aujourd'hui moi!
J'en baille.
J'applique la consigne du vénéré poète cité ci-dessus,
je quitte l'espace,
las.
Bonne nuit.
Dans la publication : au fin fond de la nuit
29 mai 2007 - 10:01
C'est très joli, cela ressemble à du Baudelaire:
"Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit (...)
(Le revenant dans les fleurs du mal)
Je suis sous le charme de ce poème, j'ai juste une petite incompréhension: pourquoi le pirate parti de nuit à l'assaut du trésor qu'est le corps de sa femme devient-il tout d'un coup prisonnier de ses filets? est-ce une sirène ?
Et en plus, je vois que tu viens de Barentin, en Seine Maritime?
Je suis moi-même originaire de Fresquiennes / Pavilly.
Connaitrais-tu par hasard le conteur Eugène Guignon?
"Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit (...)
(Le revenant dans les fleurs du mal)
Je suis sous le charme de ce poème, j'ai juste une petite incompréhension: pourquoi le pirate parti de nuit à l'assaut du trésor qu'est le corps de sa femme devient-il tout d'un coup prisonnier de ses filets? est-ce une sirène ?
Et en plus, je vois que tu viens de Barentin, en Seine Maritime?
Je suis moi-même originaire de Fresquiennes / Pavilly.
Connaitrais-tu par hasard le conteur Eugène Guignon?
Dans la publication : L'amour en CDD
29 mai 2007 - 09:49
De toute façon les CDD... c'est fini !
Maintenant ça va être le contrat unique: une nuit, une semaine, une année, une vie, peu importe pour combien de temps, tu signes le même contrat qui peut perdurer par tacite reconduction, mais qui peut être rompu à tout instant, d'un commun accord ou de façon unilatérale.
Comme dit Laurence Parisot, "l'amour, la vie est précaire, alors pourquoi pas le travail?" c'est beau, non ?
Je voudrais juste signaler que le mot "Amour" est féminin au pluriel dans la langue littéraire, dixit le petit larousse.
Il faut donc lire:
"Et ne cherche pas à me refaire
Le coup des amours éternelles,
Je ne suis plus propriétaire,
Je vis à l'année à l'hôtel."
Un très beau poème, mais je ne suis pas sur que Cupidon s'arrête à une déclaration d'intentions et il te faudra un sacré bouclier pour éviter ses fléches.
Maintenant ça va être le contrat unique: une nuit, une semaine, une année, une vie, peu importe pour combien de temps, tu signes le même contrat qui peut perdurer par tacite reconduction, mais qui peut être rompu à tout instant, d'un commun accord ou de façon unilatérale.
Comme dit Laurence Parisot, "l'amour, la vie est précaire, alors pourquoi pas le travail?" c'est beau, non ?
Je voudrais juste signaler que le mot "Amour" est féminin au pluriel dans la langue littéraire, dixit le petit larousse.
Il faut donc lire:
"Et ne cherche pas à me refaire
Le coup des amours éternelles,
Je ne suis plus propriétaire,
Je vis à l'année à l'hôtel."
Un très beau poème, mais je ne suis pas sur que Cupidon s'arrête à une déclaration d'intentions et il te faudra un sacré bouclier pour éviter ses fléches.