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vandroot

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Hors-ligne Dernière activité : nov. 03 2007 02:55

Publications sur Toute La Poésie

De Par Mon Verre A Pied

29 août 2007 - 08:55

j'approche la fin de l'apprentissage sacré,
de par le vide de mon verre a pied,
je me lève et emplit la coupe.
servant lentement,
le liquide couleur rubis.
ressortant de l'origine
de son vignoble,
ou bien même,
du conditionnement de son cubi!

un bar sympa,
une course aux dollars,
comtemplation furtive d'une falaise,
multiples rencontres a but lucratif...

je n'aspirais certainement pas a ça mais,
il faut savoir parfois passer du côté obscur.

une vie bien busy,
dénoué du moindre fantasme;
une vie sans fantaisie,
a l'opposé de mon "fantasque" passé.

l'ardêche est une terre d'acceuil parfaite
pour ceux qui n'ont rien d'autre a foutre;
que de regarder,
popol ce balançer entre ses deux guibolles,

travail et alcool pas cher,
familles de touristes,
d'ou femmes d'icelui point n'existe,
dans la durée de 18 a 40 années.

pas même de fêtes,
ou bien même de bonne musique...

mon verre a nouveau vide,
je vais me servir en biére
et change de récipient.

j'avais juste le désir
de retranscrire cet instant,
cette pensée récurrente.

aprés tout,
n'est ce pas dans ces moments,
que je me sent,
le plus proche de moi même?

superbe introspection alcoolisée,
ou tout est au choix,
synonyme de joie, de regrets,
ou tout simplement,
de liberté!Image IPB

Le Sujet

29 août 2007 - 05:58

je bois....
est ce bien raisonnable?

pas plus que d'aller voir une pute...
pas plus que de manger les haricots a la cuiller,
pas plus que d'appeller un chat un chat...

j'ai jamais pu me rendre compte a quel point j'avais d'la chance,
peut être est-ce pour cela que je rêve a de meilleurs lendemains?
courir nu dans un champ de fleur,
baiser jusqu'a perdre haleine et
crever dans les bras calins de ma reine du moment...
boire le dernier verre sans parler du bon temps.

prendre mes désirs pour une réalité?
trop tard, c'est déja fait,
le rêve que je fit, est le destin que je suis;
et comme mes bras sont forts de jeunesse,
crois moi, mes rêves m'emmenent loin!

je désespére, éspére, tombe des nues,
reprend le chemin de mes fécondes turpitudes,

dieu, que vivent encor longtemps, les femmes, l'amour et la bière!
je suis sans doute un esprit égaré!

dieu, que vivent encor longtemps, les femmes, l'amour et la bière!
je suis sans doute sujet au espoirs déchus...

dieu, que vivent encor longtemps, les femmes, l'amour et la bière!
je suis sans concessions, un amoureux de ce qui est bon!

point de blasphème, de chrysanthémes,
comment être soucieux, conscient de sa jeunesse,
quand le temps n'a pas de prise, pas de vraies promesses,
seulement un relens de féte et de caresse.
un chant perpetuel evoquant la tendresse,

et l'amour de la vie...