Salut,
Etant donné que comme beaucoup de personnes, je suis maintenant un habitant de l'île de france, je voulais savoir si certains d'entre vous pouvaient faire part de leur expériences et recommander des endroits, bars, événements dans la région dédiés à la poésie. Je pensais en trouver beaucoup dans la capitale, mais à ma grande surprise je n'en vois pas tant que ca (bon il faut dire que les auteurs qui me passionnent sont pour la plupart de la fin du XIX e (siècle, hein) et que s'il n'ont pas disparu dans nos mémoires, on leur consacre assez peu d'événements je trouve (trop grand public ?).
Voilà si certains d'entre vous connaissent des lieux de rencontres et de débats autour de la poésie, des événements particuliers et qu'il souhaiteraient en faire profiter les autres en général (et moi en particulier) n'hésitez pas à en faire part.
_Myosotis_
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endroits "dédiés" à la poésie
01 mai 2009 - 07:11
Le soleil
14 juillet 2008 - 05:21
Le soleil
Le phœnix ébattant son plumage ironique
Dont l'aile a déployé l'interminable été
Dans son périple arqué, d'un sanglot métallique
Vient nourrir ma langueur sur mon front pailleté
La paresse miroite en ton bain chromatique
En unissant le sable et le joyeux Léthé
Ô monstre précieux ! Ta prunelle hydropique
Du mystique alliage emplit l'immensité
Qu'importe le souris de l'azur immuable,
Les avalanches d'or du creuset qui m'accable :
Toujours je haïrai ton néant tiède et lent !
Je cherche le repos de l'éternelle tombe
Perdu dans ce désert solitaire et brûlant,
Momie, qui sous les coups du blond corbeau succombe
Le phœnix ébattant son plumage ironique
Dont l'aile a déployé l'interminable été
Dans son périple arqué, d'un sanglot métallique
Vient nourrir ma langueur sur mon front pailleté
La paresse miroite en ton bain chromatique
En unissant le sable et le joyeux Léthé
Ô monstre précieux ! Ta prunelle hydropique
Du mystique alliage emplit l'immensité
Qu'importe le souris de l'azur immuable,
Les avalanches d'or du creuset qui m'accable :
Toujours je haïrai ton néant tiède et lent !
Je cherche le repos de l'éternelle tombe
Perdu dans ce désert solitaire et brûlant,
Momie, qui sous les coups du blond corbeau succombe
LES ETRANGES NAVIRES
27 juin 2008 - 09:51
LES ETRANGES NAVIRES
Les hommes font penser à d'étranges navires
Qui sont les jouets des vents et des courants marins
Qu'ils arrivent à bon port ou bien lorsqu'ils chavirent
Croient y voir, implacable, l'œuvre de leurs destins
Le cerveau en son crâne est cet esclave nu
Dont la plainte est un râle étouffant dans la soute :
Le fouet de la vie meurtrit son dos grenu
Et chaque jour passé est une longue absoute.
Bombés, fiers et splendides dans la force de l'âge
Ils s'éveillent heureux vêtus des plus beaux blancs
Le temps fera un jour je ne sais quel ravage
Quand le vent et les lames auront meurtris leurs flancs
Le bateau ne vit pas, Ã grand peine il surnage
Portant tout comme nous son fardeau lourd, hideux
Ne désespérons pas : l'homme a cet avantage
Il peut le partager et le porter à deux
Les hommes font penser à d'étranges navires
Qui sont les jouets des vents et des courants marins
Qu'ils arrivent à bon port ou bien lorsqu'ils chavirent
Croient y voir, implacable, l'œuvre de leurs destins
Le cerveau en son crâne est cet esclave nu
Dont la plainte est un râle étouffant dans la soute :
Le fouet de la vie meurtrit son dos grenu
Et chaque jour passé est une longue absoute.
Bombés, fiers et splendides dans la force de l'âge
Ils s'éveillent heureux vêtus des plus beaux blancs
Le temps fera un jour je ne sais quel ravage
Quand le vent et les lames auront meurtris leurs flancs
Le bateau ne vit pas, Ã grand peine il surnage
Portant tout comme nous son fardeau lourd, hideux
Ne désespérons pas : l'homme a cet avantage
Il peut le partager et le porter à deux
Beauté
02 juin 2008 - 06:51
BEAUTE
Toi qui enflammes même l'âme la plus austère
Sous tes airs nonchalants drapée d'un doux parfum
Dressant entre les hommes l'impossible barrière
Tu te ris de la flèche et de son séraphin
Et délaissant parfois ton attribut divin
En rampant ici-bas, tout comme la vipère
Dans les cœurs tu infuses ton langoureux venin
Dont la plaie chaque jour s'élargit et prospère
Comme un puissant soleil inspirant l'atonie
Tes rayons frappent l'homme avec parcimonie
Et l'éclat de ta flamme nous paraît éternel
Pour tromper les ténèbres je voudrais une nuit
Pouvoir tout doucement, sur ton écrin charnel
Déposant mes baisers, étaler mon ennui
Toi qui enflammes même l'âme la plus austère
Sous tes airs nonchalants drapée d'un doux parfum
Dressant entre les hommes l'impossible barrière
Tu te ris de la flèche et de son séraphin
Et délaissant parfois ton attribut divin
En rampant ici-bas, tout comme la vipère
Dans les cœurs tu infuses ton langoureux venin
Dont la plaie chaque jour s'élargit et prospère
Comme un puissant soleil inspirant l'atonie
Tes rayons frappent l'homme avec parcimonie
Et l'éclat de ta flamme nous paraît éternel
Pour tromper les ténèbres je voudrais une nuit
Pouvoir tout doucement, sur ton écrin charnel
Déposant mes baisers, étaler mon ennui
Ténèbres
26 mai 2008 - 05:45
TENEBRES
Ô ténèbres luisants, douleur enchanteresse
Je vous offre mon cœur, tout humide et tremblant
Voici donc à vos pieds ma fierté, ma faiblesse
Qu'elle puisse amuser votre appéttit sanglant
Veuillez lui dispenser votre soin nonchalant,
Ensevelir ce pauvre, d'une molle caresse
Qui saura apaiser et refermer le flanc
De cette humble pâture qui déborde sans cesse
Je veux l'endormir loin de l'homme et ses horreurs
Que l'encombrant fardeau repose ici sans heurs
Etendu de son long dans ce grand lit fangeux
Souvenez-vous, ténèbres, de votre union ancienne
Durant ces longues nuits, de vos terribles jeux
Vous le grand chat et lui la pelote de laine
Ô ténèbres luisants, douleur enchanteresse
Je vous offre mon cœur, tout humide et tremblant
Voici donc à vos pieds ma fierté, ma faiblesse
Qu'elle puisse amuser votre appéttit sanglant
Veuillez lui dispenser votre soin nonchalant,
Ensevelir ce pauvre, d'une molle caresse
Qui saura apaiser et refermer le flanc
De cette humble pâture qui déborde sans cesse
Je veux l'endormir loin de l'homme et ses horreurs
Que l'encombrant fardeau repose ici sans heurs
Etendu de son long dans ce grand lit fangeux
Souvenez-vous, ténèbres, de votre union ancienne
Durant ces longues nuits, de vos terribles jeux
Vous le grand chat et lui la pelote de laine