La langue de statue
La poésie, ou l'art couillon à formuler du désespoir... Un énoncé du pire…
Le théorème d'une langue, non officielle, dressé comme un listing du malheur et de la rime…
Et qui se prévaudrait académique !
Du verbe... Rien que du verbe, à mesurer du triste…
L'ampleur de faux dégâts, enrobés d'écriture, une belle enveloppe…
Et ce n'est pas peu dire ! Avec la joie de recevoir et ton plaisir d'offrir…
Ce cri que t'exagères, élaborant la larme …
Cette manufacture du mal
Cette jurisprudence à la criticature*
Ces manquements de tout, doué de suffisance, cette maladie louche…
Cette plaie sans blessure, qui sans cesse s'allonge et qui jamais ne s'ouvre.
La charité du mal, au brillant dans la tête, qui donne bonne mine, jusqu'au bout d'un crayon…
La phrase entre les dents, comme un oiseau blessé, qui ferait les yeux doux
Ce chien d'un chien d'aveugle
Cette aube d'infini, cette essentielle brume, cet hiver qui meugle
Ces souvenirs poisseux d'une bouche encombrée, de formules d'aimer
Cette étoile qui dure, au craquant sous ton pas, brillante nuit et jour
Un soleil pour témoin qui bave des serrures, aux larmes d'outre-nuit.
Les yeux mouillés de cendre, aux yeux fermés de l'autre.
Les mains comme un refuge, jusqu'au bout de l'ennui
Ces mains, plus loin que toi, Ã bout d'une rencontre
Aux parfums que l'on porte où l'odeur s'emmêle, comme une fleur traînée...
Le cœur comme une borne, faite d'os et de chairs... Et d'airain... Et de temps …
Les mots lavés de rien, d'exsudant de tendresse où suintent des regrets.
Une langue muette… Enfin !
Un soupçon de ta lèvre, bavarde dans la tête
Un chant de contorsion, qui donne sa parole au mur que l'on dresse.
Aux envolées fictives... Au blues en équilibre.
Des passages d'oiseau
Son air d'altitude à la mine d'azur
L'orgasme ventriloque où des gorges figurent
Du gris à pleines dents comme du pain béni !
Cette ombre qui fut "Je", au sombre qui fut" Moi" !
Huant des litanies aux sueurs des anges
Cette haleine du cœur
Aux bouches crucifiées à l'endroit qui me crie
Un soleil verrouillé au tiroir de mes yeux
Des traversées de ciel, d'impossibles chemins
La phrase dérisoire
De tant de temps passé, qui sait déjà le temps que durera l'aurore ?
De tant de mal écrit, qu'au mal se maquille… Qui sait déjà demain ?
De ce temps-là , et qui attend, dans l'ère des comètes
Qui sait déjà la nuit halée pour un sommeil ?
« Qui se sait d'une étoile ? »
Qui d'autres, Ã tous ces cris, reviendront pour te voir
Qui leur dira que tout était écrit et que je t'aimais bien
Quand tout sera fini
Qui saura que de l'Être
Il n'en restera rien ? ...
Rien qu'une langue de statue !
* criticature : mot inventé par Léo Ferré : "des tonnes de crachats sur la criticature"....
athor95
Inscrit(e) : 14 oct. 2007Hors-ligne Dernière activité : oct. 25 2007 10:51
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 12
- Visualisations : 2 598
- Titre : Tlpsien +
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Anniversaire inconnu
0
Neutral
Outils
Amis
athor95 n'a pas encore ajouté d'ami.
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
La langue de statue
16 octobre 2007 - 11:37
La nuit maintenant
16 octobre 2007 - 12:48
La nuit maintenant
Je suis là maintenant dans les bras de sa rue
Ses lèvres en allées haletant de Peut-être
Son fantôme d'aimer dans des baisers perdus
Disparus à jamais… A l'heure des fenêtres
Comme une nuit blessée un ciel d'égarements
Qu'un bruissement soudain vient battre comme une aile
A cette main têtue dans des désirs voyants
Le souffle d'une vague quand la mer s'emmêle
Oser l'apesanteur son ventre d'insolite
Reconstruire sa rime, un temps déshabillée
Endimanché le Cœur … En solitude écrite
A le rendre habitable à l'impact d'aimer
Qu'un chant désespérant sous son étoile morte
Accouche d'une fleur… Accoudée à la nuit
Déplantée des secrets oubliés à nos portes
Ses rayons au soleil à défaire la pluie
Demain quelles blessures ouvriront d'autres portes.
A quel souvenir
Pour quel autre délit
Pour quel autre destin sous nos chandelles mortes
S'amarreront des lunes à nos corps en sursit
Je suis là maintenant dans les bras de sa rue
Ses lèvres en allées haletant de Peut-être
Son fantôme d'aimer dans des baisers perdus
Disparus à jamais… A l'heure des fenêtres
Comme une nuit blessée un ciel d'égarements
Qu'un bruissement soudain vient battre comme une aile
A cette main têtue dans des désirs voyants
Le souffle d'une vague quand la mer s'emmêle
Oser l'apesanteur son ventre d'insolite
Reconstruire sa rime, un temps déshabillée
Endimanché le Cœur … En solitude écrite
A le rendre habitable à l'impact d'aimer
Qu'un chant désespérant sous son étoile morte
Accouche d'une fleur… Accoudée à la nuit
Déplantée des secrets oubliés à nos portes
Ses rayons au soleil à défaire la pluie
Demain quelles blessures ouvriront d'autres portes.
A quel souvenir
Pour quel autre délit
Pour quel autre destin sous nos chandelles mortes
S'amarreront des lunes à nos corps en sursit
Le passant
16 octobre 2007 - 12:16
Le Passant
J'ai les pieds d'un fauteuil dans deux croissants de lune
Et des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d'un oiseau dans un livre d'étoiles
J'ai le temps des lumières au pluriel de l'âme
La voix rauque d'un chant, au parnasse inclassable
La parole d'aimer dans les yeux d'une femme
Le noème facile au sourire d'avril
Le roulis d'un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots le fracas de la pluie
Un silence à mon blues aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée d'une mer infinie
J'ai le sort d'un ruisseau qu'une larme a fait naître
Les relents de criées d'un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l'âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers
L'illusion dans le vrai des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux des mémoires d'artistes
L'harmonie au clavier d'un passant sur la toile
J'ai les pieds d'un fauteuil dans deux croissants de lune
Et des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d'un oiseau dans un livre d'étoiles
J'ai le temps des lumières au pluriel de l'âme
La voix rauque d'un chant, au parnasse inclassable
La parole d'aimer dans les yeux d'une femme
Le noème facile au sourire d'avril
Le roulis d'un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots le fracas de la pluie
Un silence à mon blues aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée d'une mer infinie
J'ai le sort d'un ruisseau qu'une larme a fait naître
Les relents de criées d'un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l'âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers
L'illusion dans le vrai des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux des mémoires d'artistes
L'harmonie au clavier d'un passant sur la toile
La Dépoétiseuse
15 octobre 2007 - 10:35
La Dépoétiseuse
Tandis que des chanteurs nous gardent de la faim
Tandis que des slogans lumineux nous consolent
Que les Pétro-poèmes n'ont pas cour à Wall Street
Ton sort sera d'attendre…Un paradoxe d'Elle
L'invraisemblable fin
D'attendre qu'elle vienne émigrée pour ton bien
Son reflet de mille âmes, au long de tes vertiges.
Où tu crois voir parfois la lune se pencher.
La phrase entre les dents, tes mots de contrebande
Ta lèvre cocaïne, lugubre des folies.
Haut delà tes raisons, en chemin des étoiles
Brillant de mille feux
Tes camisoles blanches
Celles qui te racontent, roulées dans tes écrits.
Un fond de ta pensé.
Son verbe pour te pendre
Enfumé de prière dans tes éclats d'aimer
Ce cri…Pour mieux l'entendre.
Tes ciels imaginés, sous la voûte des voûtes…
Comme oiseau perdu…
Un oiseau qui attend, qu'une autre aile le porte
Cette aile inattendue, son ventre disponible
Cette "Elle" coûte que coûte
Celle qui te dira, qu'il ne faux plus rien dire
Ne plus se dés'apprendre
Ne plus se désécrire… Ne plus s'écrire en vain
Seulement espérer
Que les aiguilles de l'heure indiquent les secondes…
Des minutes d'aimer
Celle qui te suivra
A tous les temps halés, dans tes bateaux craquants
Qui voguent dans nos plaines.
Avec un rêve au chaud, en prévision de l'âge
Et des voix métalliques imitant les oiseaux
Celle qui te fera
Exclure la douleur des bâillons littéraires
L'enfance crucifiée et les songes qui bavent
A te parler d'un ciel à l'échelle de Jacob.
Et des gorges hennissant la mémoire de l'eau
"Elle" Ã ne plus entendre
Ta voix rogue de rage aux caresses des armes
Ton sang d'encre vers l'autre qui coule des trottoirs
Aux anges assoiffés dans le ventre des femmes
A la santé d'un dieu… Maquillé pour le fun
Comme un beau corbeau noir
"Elle" par dessus tout
Son ciel imaginé qu'une nuit se lamente
"Elle"Pour oublier
L'âtre où brûlent que cendres
Des amis qui te laissent
Qui hurlent des silences… En toi... comme un écho
Tandis que des chanteurs nous gardent de la faim
Tandis que des slogans lumineux nous consolent
Que les Pétro-poèmes n'ont pas cour à Wall Street
Ton sort sera d'attendre…Un paradoxe d'Elle
L'invraisemblable fin
D'attendre qu'elle vienne émigrée pour ton bien
Son reflet de mille âmes, au long de tes vertiges.
Où tu crois voir parfois la lune se pencher.
La phrase entre les dents, tes mots de contrebande
Ta lèvre cocaïne, lugubre des folies.
Haut delà tes raisons, en chemin des étoiles
Brillant de mille feux
Tes camisoles blanches
Celles qui te racontent, roulées dans tes écrits.
Un fond de ta pensé.
Son verbe pour te pendre
Enfumé de prière dans tes éclats d'aimer
Ce cri…Pour mieux l'entendre.
Tes ciels imaginés, sous la voûte des voûtes…
Comme oiseau perdu…
Un oiseau qui attend, qu'une autre aile le porte
Cette aile inattendue, son ventre disponible
Cette "Elle" coûte que coûte
Celle qui te dira, qu'il ne faux plus rien dire
Ne plus se dés'apprendre
Ne plus se désécrire… Ne plus s'écrire en vain
Seulement espérer
Que les aiguilles de l'heure indiquent les secondes…
Des minutes d'aimer
Celle qui te suivra
A tous les temps halés, dans tes bateaux craquants
Qui voguent dans nos plaines.
Avec un rêve au chaud, en prévision de l'âge
Et des voix métalliques imitant les oiseaux
Celle qui te fera
Exclure la douleur des bâillons littéraires
L'enfance crucifiée et les songes qui bavent
A te parler d'un ciel à l'échelle de Jacob.
Et des gorges hennissant la mémoire de l'eau
"Elle" Ã ne plus entendre
Ta voix rogue de rage aux caresses des armes
Ton sang d'encre vers l'autre qui coule des trottoirs
Aux anges assoiffés dans le ventre des femmes
A la santé d'un dieu… Maquillé pour le fun
Comme un beau corbeau noir
"Elle" par dessus tout
Son ciel imaginé qu'une nuit se lamente
"Elle"Pour oublier
L'âtre où brûlent que cendres
Des amis qui te laissent
Qui hurlent des silences… En toi... comme un écho
Nuit nue
15 octobre 2007 - 01:26
Nuit nue
Nuit rousse, nuit blonde ou brune
Nuit des mille saveurs et de vierges ailées
Aux quartiers sous la lune étoilés dans un rêve
Nuit rauque sans sa voix
Nuit d'un cri relatif au silence des roses
Son bleu démaquillé des alarmes de jour
Nuit d'un temps prisonnier dans ses métamorphoses
Drapée de ses velours qui cherche ses rondeurs
Nuit vaste, nuit Céline
L'Être à l'immensité d'être que peu de chose.
Nuit vide sous l'atome
Nuit des nuits sans retours
Nuit jaune à la santé des âmes de routine
Nuit sombre d'amour morte à l'ombre Black And White
Nuit de glace... Au soleil
Jusqu'à l'aube enivrée lorsque fane une fleur
Nuit d'aimer à jamais
Qu'on a déshabillé
Nuit plus noire que noire
Dans son ventre tout chaud... Où figurait le coeur
Nuit rousse, nuit blonde ou brune
Nuit des mille saveurs et de vierges ailées
Aux quartiers sous la lune étoilés dans un rêve
Nuit rauque sans sa voix
Nuit d'un cri relatif au silence des roses
Son bleu démaquillé des alarmes de jour
Nuit d'un temps prisonnier dans ses métamorphoses
Drapée de ses velours qui cherche ses rondeurs
Nuit vaste, nuit Céline
L'Être à l'immensité d'être que peu de chose.
Nuit vide sous l'atome
Nuit des nuits sans retours
Nuit jaune à la santé des âmes de routine
Nuit sombre d'amour morte à l'ombre Black And White
Nuit de glace... Au soleil
Jusqu'à l'aube enivrée lorsque fane une fleur
Nuit d'aimer à jamais
Qu'on a déshabillé
Nuit plus noire que noire
Dans son ventre tout chaud... Où figurait le coeur