Le dernier vers me plait, mais j'aurais aimé un texte plus long, pour le plaisir de savourer tes mots.
Merci "Louise Brune".
Oui, un texte plus long aurait peut être été plus appréciable.
Mais l'inspiration n'y était plus ; alors je me suis arrêté là !
Merci d'avoir aimé, en tous cas.
Ci dessous : un autre poème + long !
Elle est...
La fièvre qui sommeille en l'oeil vil de l'avare.
Une plaie qui suinte sous les yeux du Cerbère.
Un enfant roi ingrat qui crache sur sa mère.
Un démon ennobli par la force des tares.
Une chaire éventrée par la main du Satyre.
Le soupir qui renait d'une tombe pillée.
Une hyène à l'affût d'un râle qu'on peut ouïr.
La maîtresse abusée d'un conte d'épopée.
Le reliquat d'un corps battu par la passion
De croire qu'en chaque être est l'âme d'un prophète.
Le hère dénudé qui renie le Mont Sion
En lançant blasphème, tel un air en la fête !
L'excrément qui se veut le pigment d'un symbole.
L'imposteur qui mêle, dans une lueur blonde,
Attributs d'intellect et vanités du monde !
A Jésus, son Judas ; au réel, son obole !