Naïade Nocturne
Tu es celle à la candeur louée à la hune.
Boucles brunes et boucles blondes,
Serpents d'Eole embrassant l'onde
Qui aiment à troubler les reflets de la lune.
Auteur-Photographe02
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NAÏADE NOCTURNE
28 novembre 2008 - 09:38
La Jeune Prostituée
11 octobre 2008 - 10:28
La jeune prostituée
Une enfant s'envole, comme une plume d'ange.
Quand les joies embaumées des hommes se dérobent,
Secourt les dictames des saignées de la fange,
Et laisse s'engourdir les ombres de sa robe.
Arcturus l'angélique aux grâces éburnées,
Supporte ses ailes, qui, sous l'airain, se plissent ;
Et part à la quête des amours condamnées
Au secret tourmentant la quiétude des vices.
Emotions fugaces, que la vertu exhume,
De leurs caresses d'or, ma pudeur, alanguissent ;
Quand la chair déflore la corolle de plumes,
Les rires des bourreaux, dans les cieux, s'ébaudissent.
Qui tuera la solitude de mes pensées ?
Car mes aubes sont d'éternelles solitaires,
Patrie des maîtres à la flamme dédaignée,
Où l'onde de leurs vers s'enlace aux feux des chairs.
Une enfant s'envole, comme une plume d'ange.
Quand les joies embaumées des hommes se dérobent,
Secourt les dictames des saignées de la fange,
Et laisse s'engourdir les ombres de sa robe.
Arcturus l'angélique aux grâces éburnées,
Supporte ses ailes, qui, sous l'airain, se plissent ;
Et part à la quête des amours condamnées
Au secret tourmentant la quiétude des vices.
Emotions fugaces, que la vertu exhume,
De leurs caresses d'or, ma pudeur, alanguissent ;
Quand la chair déflore la corolle de plumes,
Les rires des bourreaux, dans les cieux, s'ébaudissent.
Qui tuera la solitude de mes pensées ?
Car mes aubes sont d'éternelles solitaires,
Patrie des maîtres à la flamme dédaignée,
Où l'onde de leurs vers s'enlace aux feux des chairs.
L'Appel des Mers
11 octobre 2008 - 10:25
L'Appel des Mers
Je sens les sanglots des sirènes geindre en moi !
Je vois leurs cheveux d'écume __belle inquiétante !__
Comme des caresses s'échouer sur de la soie !
Et leur coeur amoureux aux épaves mourantes !
Je sens l'appel des mers puissant et mystérieux
Qui s'énerve en mon corps avec ses olifants
Dont le cuivre éclatant, en l'abîme des dieux,
Sert d'enseigne sacrée aux naïades d'argent !
Je sens les sanglots des sirènes geindre en moi !
Je vois leurs cheveux d'écume __belle inquiétante !__
Comme des caresses s'échouer sur de la soie !
Et leur coeur amoureux aux épaves mourantes !
Je sens l'appel des mers puissant et mystérieux
Qui s'énerve en mon corps avec ses olifants
Dont le cuivre éclatant, en l'abîme des dieux,
Sert d'enseigne sacrée aux naïades d'argent !
Elle est...
11 octobre 2008 - 10:23
Elle est...
La fièvre qui sommeille en l'oeil vil de l'avare.
Une plaie qui suinte sous les yeux du Cerbère.
Un enfant roi ingrat qui crache sur sa mère.
Un démon ennobli par la force des tares.
Une chaire éventrée par la main du Satyre.
Le soupir qui renait d'une tombe pillée.
Une hyène à l'affût d'un râle qu'on peut ouïr.
La maîtresse abusée d'un conte d'épopée.
Le reliquat d'un corps battu par la passion
De croire qu'en chaque être est l'âme d'un prophète.
Le hère dénudé qui renie le Mont Sion
En lançant blasphème, tel un air en la fête !
L'excrément qui se veut le pigment d'un symbole.
L'imposteur qui mêle, dans une lueur blonde,
Attributs d'intellect et vanités du monde !
A Jésus, son Judas ; au réel, son obole !
La fièvre qui sommeille en l'oeil vil de l'avare.
Une plaie qui suinte sous les yeux du Cerbère.
Un enfant roi ingrat qui crache sur sa mère.
Un démon ennobli par la force des tares.
Une chaire éventrée par la main du Satyre.
Le soupir qui renait d'une tombe pillée.
Une hyène à l'affût d'un râle qu'on peut ouïr.
La maîtresse abusée d'un conte d'épopée.
Le reliquat d'un corps battu par la passion
De croire qu'en chaque être est l'âme d'un prophète.
Le hère dénudé qui renie le Mont Sion
En lançant blasphème, tel un air en la fête !
L'excrément qui se veut le pigment d'un symbole.
L'imposteur qui mêle, dans une lueur blonde,
Attributs d'intellect et vanités du monde !
A Jésus, son Judas ; au réel, son obole !
A MERE GAIA
11 octobre 2008 - 05:54
A MERE GAIA
Gaïa sens ! ...mes lèvres, sur tes monts en corymbe,
Tracent l'arabesque d'un serpent que l'on daube !
Nervure d'acier zébrant l'azur de limbe,
Mon baiser libère le râle de tes aubes !
Gaïa sens ! ...mes lèvres, sur tes monts en corymbe,
Tracent l'arabesque d'un serpent que l'on daube !
Nervure d'acier zébrant l'azur de limbe,
Mon baiser libère le râle de tes aubes !