Rêve et magie
Le rêve amène pour moi la magie dans l’écriture.
Je voyage ainsi, derrière moi subsiste une trace
Pouvant s’altérer avec le temps.
Je suis moi et mon stylo tout à la fois,
Et demain cette magie aura disparu dans ce rêve éteint.
L’amour, Madame, m’apporta le rêve,
Je voyage ainsi, toujours en caresse
Que le temps malheureusement efface
Vous écrire passionnément, Madame, fût un rêve
Vous apportez jouissance de cette encre fraiche
Contant un poème teinté en délicatesse.
Nos corps se manquent et nos cœurs se mentent
Car demain est arrivé, fin d’un amour étreint.
La mort se rappellera à moi dans ce rêve
Je voyagerai ainsi sans larme et sans détresse
La magie de l’écrit altérée par tant d’amour éteint
S’en repartira dans ce dernier tour.
Ignoré de vous…
Eric L. 20 septembre 2013
plusloin
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inculte qui se cultive
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Rêve et magie
13 octobre 2013 - 12:19
De vous à moi, je vous confie
28 juillet 2013 - 08:06
De vous à moi,
Je vous confie
Rechercher l’âme sœur ou l’amitié
Se prétendant sincère et attentionnée
Garantissant parfois réponse aux profils dédicacés
J’ai marché.
A un profil jugé sincère, et attirant je cliquais
Intéressé par vous, je l’étais.
Vous écrivant parfois le soir, et attendant le jour
Vaquant souvent à d’autres occupations
J’en devenais sourd de vos réponses muettes.
De votre indifférence à mon égard je vous confie
Ma plus grande peine
Enrichie par cette unique semaine
Je m’efface
Ma photo jetée
Je vous oublie
J’éteins mon étincelle et refroidi ma braise
Celle de partager une quelconque amitié.
De vous à moi je vous confie :
j’étais plusloin
De ce Creuset n’en sortira pas l’élue.
De vous à moi je vous confie
Vouloir partir plus loin
Rejoindre le monde du réel,
Celui où, à un sourire donné, un sourire reçu
Là où le bonjour ne brûle pas les lèvres
Là où répondre à une personne n’est pas une maladie
Ce monde que j’ai oublié si souvent
Ces six dernières années
Enfermé dans ton mensonge.
Cet été, j’ai sorti les voiles et vogué aux Canaries
Seul mais j’ai choisi
Aux iles dominicaines je partirai
Libéré cette fois de ton absence
Eric L. 28 juillet 2013
Etes-vous pour le don d'organe si cela touche un proche ?
23 juillet 2013 - 12:39
En hommage à une petite fille de 10 ans décédée parce que son cœur refusait de grandir, faute d’avoir pu obtenir un nouveau cœur. Appris par le journal télévisé, j'étais tellement triste que j'ai composé ce poème sans prétention, puisse-t-il être salvateur et j'en serais ravi. Déjà publié, il est vrai mais il milite pour le don d'organes, même si cela touche un enfant, son enfant.
Cœur meurtri,
Me serais-je caché longtemps de tes yeux ?
Dans ton imaginaire, tu me donnes vie
Peu à peu tu me découvres en nouvel ami,
En cachette tu me partages tes joies et tes peines.
Tu me donnes souvent répliques, ces instants de magie
J’apparais la nuit dans tes rêves fleuris
Disparais aux premières lueurs de l’éveil.
Très vite, tu m’appelles et me cherches
Triste de me partager ton terrible secret
Demain, tu ne seras plus
car tu auras grandi
Demain, tu ne seras plus
car tu auras péri, ton cœur appauvri.
Petit cœur meurtri qui n’aurait pu grandir
Oublié des cieux, ton nom sur la liste
S’effacera de larmes, si souvent indécises !
D’un refus n’en ressort bien des peines accrues
Non loin des anges tu reposeras
Me verras-tu,
moi qui ne me cacherai plus ?
...
Tes parents t'appelleront te cherchant en vain
Entre deux sanglots te donneront réplique
Dans leurs souvenirs toujours te redonneront vie.
Eric L - 24 novembre 2008 retravaillé ce jour.
Hola !
21 juillet 2013 - 02:03
Ce chemin que souvent j’emprunte me ravit.
D’ocre et de rouge vêtu, fier il s’agrémente
D’ombres venues de quelques oiseaux de paradis
Bercés par le vent dans leurs couleurs chatoyantes
Ils dansent pour une Aloès bienfaisante.
Louvoyant entre deux eaux il me conduit
Là où tu attends sur cet autel de farniente.
Baigné du soleil, cet organe de vacance
Te repose. M’approchant tu me souris.
Hola !
N'oublions pas
01 octobre 2011 - 11:16
Il est des paysages qui donnent allégeance
Et pourtant !
De la route parcourue, depuis notre enfance
Qu’elle fût agréable ou sans complaisance,
Selon notre bagage hérité de la vie,
De ce panorama divergent nos avis.
Il demeure des visages, qui en nous s’évanouissent,
Et pourtant !
Un instant d’absence et ces visages ressurgissent,
Rejetant de la fosse aux regrets, un reflet
Noyé dans la brume doucement il renait.
De ce beau souvenir certains s’en nourrissent.
Il est de ces senteurs qui se révèlent en nous,
Et pourtant !
Enfouie dans l’hippocampe tel notre goût,
L’odeur nous revient : un instant de bonheur
Lorsque dans la foule tu me deviens saveur
Synesthète de l’être, je me gorge d’amour.
Il subsiste des goûts qu’enfin nous apprécions,
Par exemple
Ma langue sur ta peau caressant ce bourgeon
Titillant l’appendice tout d’amour gorgé
Pour plonger en ton puis aux parois inondées
Recueillir cette essence à en perdre raison.
Il reste de ces sons qui nous interpellent,
Et pourtant !
Ta voix de velours susurrant à l’oreille
Mille mots chatoyants qui colorent ma vie.
Petits cris rapides qui déchirent la nuit.
Des bruits perçus, ceux de l’amour nous appellent.
Il est gravé en nous des situations étranges
Déjà vécues !
Perdu dans nos pensées, faire passer un ange
La gestuelle aidante, on imagine la suite :
évènement passé ou paroles redites,
Ces faits de mémoire, jamais ne se rangent.
Il en est ainsi pour l’amour d’une vie,
Mais voilà que j'oublie ...
Eric