au fil des mots

Un style retenu où chaque mot porte à plein...

(Une seule question: pourquoi le vers 6 de la deuxième strophe compte-t-il 6 syllabes alors que le reste du poème est écrit en heptasyllabes? Serait-ce parce qu'il est "souffreteux"?)

) c'est involontaire

Encre de roche

 

Au détour des uns, des autres
Leur amour n’est point le vôtre
Aux confins du temps permis
Le chagrin est interdit 
Sel diffus dans l’eau sacrée
Mer en larmes saupoudrées
Toute plainte est éconduite
Cœur blessé devient granit

 

Qui se plaint de l’insolence
Cri muet de son silence
Sécheresse au coin de l’œil
Le regard étant un seuil
Porte close au temps pluvieux
L’erg est en vers souffreteux
Du Pierrot veuf de sa lune
Encre sèche dans sa plume.

 

Mzr

L'enveloppe telle une trace de pas sur le sable, un vide en souvenir de ce qui l'a habité; passe la vague qui l'emporte au cœur des océans .

C'est vraiment beau.

Je découvre ce magnifique poème, par hasard sur un fond sonore : "moon River" chantée par Louis Amstrong"
... Tout est musicalité ... Superbe

Étrange, en effet c'est amusant et pourtant très émouvant

Les filles sont folles

 

Les duels de gitanes, les froufrous  en avant

Rituels en tisane, qui de nous ne vous ment

Crinoline et  jupons, mirages et fariboles

Carabines et jurons, orage et vitriol

Colombines en talons, verbiages et babioles.

 

Mzr

 

 

Du lys en si bémol

Assoupi sous la pluie,

Esseulé sur le sol

De son âme éblouie,

Un arpège s'envole

Et souligne la nuit

De l'ivresse frivole

Qu'une larme séduit.

 

-----

Comme une île attendue,

Sous un rêve d'onyx,

Comme une ire perdue

Suit l'archéoptéryx,

Un sonnet assidu

Surannait un suffixe

À l'instant confondu

Par la brise au son fixe.

 

 

 

Coup de coeur pour ces deux passages

Les cœurs perdus d’avance

Nébuleux et volages

Assoiffés d’insouciance

L’amour n’est que nuage

Et  sous l’aile du temps

S’en meurent tristement.

 

Mzr

 

 

 

 

Un petit clin d'œil à Delon et Dalida
"Tu es comme le vent qui fait chanter le violon et emporte au loin le parfum des roses.
Caramel , bonbon et chocolat..."

Les tous jeunes primo arrivants allophones qui arrivent dans les classes d'accueil, ayant besoin d'acquérir les bases du langage oral avant de s'en aller s'aventurer en terrain plus traditionnel.
De jolies, mais courtes rencontres, très enrichissantes. De fréquents bonjours et au-revoir , avec tout le côté émotionnel que les enfants vivent.


Cependant, je me demande si la mise en lumière de l'histoire inspirant le texte, apporte une valeur à ce dernier .
Faut-il mettre forcément du sens ou le ressentir de manière approximative ?

Enfants du monde aux yeux velours

Quelques secondes sans détour

Les face-à-face sans truquage

Le temps fugace ne nous ménage

Les mains lâchées, le cœur est gros

Le ton donné  en lamento

Quelques regards et puis s’en vont

Quelques départs,  nous vous aimions.

 

Mzr

 

 

 

 

 

 
Merci au fil des mots pour votre commentaire poétique, doux et sensible. J'aime beaucoup votre analogie entre le bonheur et l'inflation cosmique (et quelle belle trouvaille ce ""Plancké" derrière ce si petit mur " !) La vie comme une fluctuation quantique, insaisissable et pourtant source de mille émotions. 
 .

Je n'ai fait que suivre la course de votre photon au travers de l'Uni...vers [emoji1] et avec quelques touches de liturgie : vous auriez même pu entrer dans le domaine de la physique cantique [emoji108][emoji1][emoji106] ce qui n'aurait certainement pas déplu à Albert H. qui possédait en plus de ses qualités de physicien un certain humour et une approche spirituelle grandissante ( dans les deux sens du terme paraît il).

Au plaisir de découvrir vos prochains écrits [emoji4]

Les mots d'adieu forment un chemin entre deux mondes,
Ils devraient toujours être empreints d'amour et de sincérité
Les vôtres, fort touchants, le sont ; merci de nous les partager.
Mes pensées vous accompagnent M. De SaintMichel [emoji17]

Jolie réponse Victorugueux , j'aime beaucoup

Du néant jaillit l'univers
Jadis "Plancké" derrière ce si petit mur
Se révèle un poème exponentiel
Étoilé d'un bonheur perpétuel