Au renoncement
au loin, un bras de brume jetait un pff de dentelle sur le ciel en laies
un bourrelet de montagne roulait sous la panse d'avril
remarquable bombance
comme si je voyais la nature pour la première fois
seulement il y avait l'autre à qui je venais de dire je t'aime
et qui maintenant ne voulait plus rien dire
assis à l'autre bout du banc
qui armait sa prudence
au devant des multiples possibles que les vents
les senteurs toutes les vieilleries de la terre fêtent comme autant de destins
Nadouce Philippe
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Au renoncement...
29 septembre 2008 - 10:22
J'emmènerai
27 septembre 2008 - 09:46
J'emmènerai
Que faire d'une planète qui se conte en voyages
Quand on n'a pas le sou et la mort tout autour… ?
La voie semble tracée.
Que l'on jette dans un trou
une image, la somme des images
Qu'est-ce que cela peut faire ?
On n'y jette qu'un corps
Et avec lui l'éternité.
Que faire d'une planète qui se conte en voyages
Quand on n'a pas le sou et la mort tout autour… ?
La voie semble tracée.
Que l'on jette dans un trou
une image, la somme des images
Qu'est-ce que cela peut faire ?
On n'y jette qu'un corps
Et avec lui l'éternité.
Les loups
27 septembre 2008 - 09:37
Les loups
Et si apparaissait à l'orée du bois le loup des fables et des contes?
Toutes les peurs enfin réunies là !
Et moi à l'intérieur
Et du regard de l'animal
Et de la pièce où j'écris;
Serais-je enfin devenu cercle ?
Ou alors, seraient-elles venues
Pour me voir,
Comme déjà passé ?
Comme un de ceux qui furent prêts
mais qui se sont arrêtés et qui attendent
la mort avec une valise pleine
Chemises amidonnées, chaussettes en nombres pairs
Pensant que c'est leur dû
de partir comme ça !
Ils seraient bien surpris d'apprendre
que la mort est souvent au regret !
En suis-je plus avancé ?
Sans doute. Tous les détails sont importants
Quand il s'agit d'éternité !
Et si apparaissait à l'orée du bois le loup des fables et des contes?
Toutes les peurs enfin réunies là !
Et moi à l'intérieur
Et du regard de l'animal
Et de la pièce où j'écris;
Serais-je enfin devenu cercle ?
Ou alors, seraient-elles venues
Pour me voir,
Comme déjà passé ?
Comme un de ceux qui furent prêts
mais qui se sont arrêtés et qui attendent
la mort avec une valise pleine
Chemises amidonnées, chaussettes en nombres pairs
Pensant que c'est leur dû
de partir comme ça !
Ils seraient bien surpris d'apprendre
que la mort est souvent au regret !
En suis-je plus avancé ?
Sans doute. Tous les détails sont importants
Quand il s'agit d'éternité !
Rades
10 février 2008 - 02:06
II
La mouche irritante des flots
Offre une figue de feu
Aux cerveaux jongleurs d'orifices.
Les eaux sales du canal
Ondulent au feu étanche
D'un règne idoine en apnée,
Un prince aux flots vétustes
Pisse aux merveilles du pieu,
Lance sur un chenal de boue
Le pont animal des pensées.
Son œil bassin de câbles
Dévore l'oignon local.
Esclave aux vœux sirops
Une fraîche sole de ponton
Offre un lac de vents parfaits
Pour une obole machinale.
Soucis
31 janvier 2008 - 01:49
[size=4] Soucis
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Ô Jeunesse talque d'un soir
Ton visage fertile en béquilles
Chante un plaisir de torsion
Offre au temps jaune de joie
Ses dents lentes tortues de grève
Tu coules à présent sur mes joues
Battues par les sarments de l'aube
Aux frustres réalités de l'âge
L'amour est une saison morose
Et la beauté sous son jour infini
Se détourne à jamais de ton astre