popcorn

C'était des mots personnels, tellement.
C'est bête, pour une fois que je me sentais sortir de ma décomposition, ma putréfaction, ma mortification, ma désolation. C'te putain de gangrène qui ne laisse parfois que les doigts encore vifs. C'est bête, bien que trouvant affreux, terrible de n'avoir rien à dire, savoir que l'on n'a plus rien à dire de se trouver à sourire de savoir que l'on n'a vraiment plus aucun bon mot à partager. C'est étrange qu'au-delà de ce pire, qui consiste à lire et s'être tellement habitué à ne plus ressentir, que l'on a crevé, un peu, à chaque mot vide de plus, une bride où chaque mot est un challenge avec soi-même, un soi disparu, que l'on s'est battu, en toute solitude, sans un mot, contre sa propre gangrène de réaliser la bêtise même de vouloir écrire, réfléchir sur un beau sujet de composition, si parfait, si beau, inspirant : écrire bien que l'on ait absolument aucun mot à dire.

Faut vraiment être super stupide, à ma façon, d'oser salir un aussi beau sujet de composition avec mes mots.

merde

Je constate, Paname, que notre dialogue, ou disons mon monologue basé sur un titre de sondage, un peu à la façon Star Ac (tapez 1, tapez 2...) devenu pour je ne sais quelle raison notre "dialogue étrange" est bête.
Je dis bête, le mot étant banal, Paname.
On a les mots banals que l'on peut.
Utilisant des mots banals, Paname, je me laisse guider par, comment dit-on déjà, ah oui, l'écho potentiel des mots qui ne devraient en avoir.
C'est l'essence d'un monologue contrarié, Paname, que devenir malgré soi un dialogue bête.

Pourquoi tes remarques ?
Masochisme ? Quelle drôle d'idée.
Le masochisme, comme son pendant, le sadisme, consiste à poursuivre des échanges biaisés par divers degrés de forces. N'étant pas sadique par essence et encore moins masochiste, je me demande quels mots j'ai pu écrire pour que tu me poses cette question.

Et je trouve cela bête, sur un plan humain. Mais enrichissant en ce qui me concerne, quand même, et je t'en remercie. Parce que cela me conforte dans mon amour du monologue.

Bonne journée à toi, à vous, à tout ce que tu veux

Va t'engager dans la légion, si tu as des fantasmes de guerrier.
Mais en adepte de Michael Young je suppose que tu préfères parler avec ta main.

pff. Ce genre d'échanges est d'un bête

T'as un problème Paname ?
Qu'est-ce qui te fais croire que je parle de ton ou votre silence ?
Silence est-ce une licence poétique ? Un mot sur lequel tu as posé un copyright ?

Paaardon.

Sorry.

JMAP06 me pose une question. J'essaie, du mieux que je peux, de répondre.

Le genre donneur ou donneuse de leçon, c'est pas trop mon truc, tu vois.

Je me borne à parler du silence (voir définition dans un dictionnaire quelconque) de la difficulté d'écrire, et super jeu de mot (je suis d'un esprit absolument épatant de verve) : gangrène. comme gan-GRAINE ha ha ha. (Grain de popcorn) ha ha ha

Drôle non.

Evidemment, j'aurais pu répondre à JMAP06, en me la jouant la Piaf emporrrrtéééé perrrr laaa foooouuuulleu etc... mais bon, vu qu'en plus je déteste cette voix atroce, (je préfère le style Rihana) j'allais pas m'étendre.

Bref, j'ai pas aimé ton ton, là

Est-ce que je t'agresse moi ?`

Chier, ces illuminés poétiqueurs ultra sensibles incisifs à la Yorkshire

Surclassés ?

C'est la seule création humaine poétique en soi.
C'est l'Arrrrt, les mots, les bidules, les choses, qui sont surclassés.

Pour ceux qui aiment l'art et les enfants, tenez, voici un clip marrant ou dérangeant sur une chanson de Moby : I'm feeling real (je me sens réel)

avec des photos de petits monstres auxquels on vient d'enlever une sucette.
Grande contreverse, d'ailleurs que cette expo de photos. Fallait-il enlever la sucette ou pas, est-ce cruel, etc, jusqu'où l'art peut-il aller. Et toutes ces grandes grandes questions philosophiques.

Et le thème plaira aux êtres pensant que pour se sentir vivre, il faut souffrir.