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popcorn

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Publications sur Toute La Poésie

Menu du Jour

01 février 2008 - 09:19

Petit Déjeuner


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Orange café
Thé croissants et petits pains
déjeuner fourrure


Déjeuner


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mannequin fruité
toile de jus l'arlequin
nature morte



Dîner

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Huîtres et poissons
en notes orgasmiques
bouchées de reine

Popcorn Story V

08 janvier 2008 - 07:07


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Si la vie est une boîte de popcorn
On peut choisir de voir le film
en grand ou petit
gobelet grignotant.

Mais dans l’obscurité,
des popcorn en trèfle à bonheur,
j’en n’ai jamais vu ...



mais je sais que j’en ai croqué …



Je me fais mon film dans le noir
En Version originale,
Sans sous-titres
Un sourire, une larme, un adieu, une douceur.
Je m’enfonce, regarde les couleurs se détacher,
Je me détache. De Tout.
Sauf de ton souvenir. Autocollant sur le circuit de ma mémoire.
Ton détachement extrême.
Souvenir brûlant qui m’empêche de sourire à une personne inconnue. Assise, là, à côté de moi.
De sourire à la vie. Simplement.
Voilà, je pleure, c’est malin. Pour une inconnue que je ne vois même pas.
Je me pleure. Pour changer. Je me pleure.
« C’est émouvant, n’est-ce pas, me souffle-t-elle. »
Je regarde l’écran, je ne vois que mes larmes à l’inconnue.
Je ris, cela me fait rire, j’y peux rien, c’est plus fort que moi, cette envie de rire de détraqué.
Comment as-tu réussi à tout effacer en moi, sauf mes plus cuisants souvenirs ?
Elle rit en cœur.
« Oui, cela se termine bien. »
Je regarde les crédits défiler
Me mômifie à la bande originale, entraînante.
Me déroule du fauteuil, grimace un sourire, extirpe un commentaire bateau :
« oui, c’était un beau film. »

Dans un bruit de maracasse, le gobelet rejoint les bouteilles vides, les tickets.
Je rentre ma tête dans les épaules, je marche dans la ville.
Parfois, j’ai un mauvais grain qui tempête dans les yeux, quand ton souvenir m’empêche de sourire. Simplement. Comme si cela pouvait signifier, quoi que ce soit. La confiance. Un sourire qui console. Un regard qui caresse. Un mot qui prend la main. Arrache-leurre, huile de bourrache, herbe à l'âne que je suis.
Je pleure les inconnues, les inconnus que je ne vois pas.
Les seuls qui me manquent. Chaque jour.
Ces succédanés si doux de l'amour me manquent plus que l'amour, cette invention de roman de gare.



Je pleure les popcorn en forme de trèfle à bonheur.
C’est idiot. Je sais.
Ça me bouffe comme si j’étais un popcorn dans une boîte.
Popcorn Story V comme Voeu.
Comme : Vend tout ce que je pourrais nommer, contre un vrai sourire à un inconnu, une inconnue, dans la rue.




Popcorn Story IV

07 janvier 2008 - 04:24

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Le Pop'Art c'est :
Rassembler les débris du quotidien
Les coller sur d'autres petits riens


Arracher une cover style de gare
et ne garder de pli qu'un décri,
c'est surmonter l'insubmersible
Bob'Ard


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Popcorn Story III

06 janvier 2008 - 02:15

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Ce n'était pas facile, tu sais,
de retrouver ma forme d'origine
le style spontex où l'autre s'amuse à s'y frotter
et vous donne des allures de hérisson écrasé
ce côté jaune, tu sais, celui avec lequel il faut sourire
éponger sans rayer, gratter, griffer,
c'est si doux l'émail (des tricots, ha. Ha)
Pas facile, tu sais
d'arracher la pelure de laine de verre
si vert,
tu aimais bien, aussi, en jouer, je sais,
je sais


MAIS
Je l'ai fait
Sans rayer qui que ce soit

Hormis de mon coeur







Notices annexes :
L'éponge est un animal sans tête. Elle est constituée de nombreuses cellules et les couleurs d'éponges varient d'une espèce à l'autre. On trouve des éponges dans des lacs et des cours d'eau ainsi que dans toutes les mers du globe. Les éponges vivent
des flaques du littoral jusqu'aux profondeurs des fosses océaniques.

L'éponge de toilette provient du squelette séché et traité de quelques variétés rencontrées en Méditerranée. On recense environ trois milles espèces d'éponges. Il existe trois catégories d'éponges: les éponges calcaires, les éponges cornées et les éponges silicieuses.

Popcorn Story II

05 janvier 2008 - 01:27

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Il y a les grains qui explosent
restent entre dents et palais
Ceux qui ne font que griller
sur lesquels on se casse les dents à la fin du film

Le Bien, le Mal ?

Une affaire de chaleur ?
de position dans la machine ?
d'étiquette décousue au grand lavoir ?




Une illusion de bol vide

Illustration : Courtesy of the Whacky Popcorn Bowl (pour info : 16 $ sur msn)