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Elie-Marie

Inscrit(e) : 13 janv. 2008
Hors-ligne Dernière activité : juil. 13 2014 07:31

Publications sur Toute La Poésie

L'enfant des étangs

24 mai 2014 - 07:24

Il suffisait l'aurore, la fleur des potiers,

La parole à vol d'oiseau, pour qu'une grappe d'eau survole la ville, et nos champs de lin,

  Un goût de muscat aux lèvres,

Et toute la vallée d'en bas, pour ramasser la lumière et le pollen…

  Il suffisait un chemin,

Au hasard des avoines folles, souffler dans les orges, pour faire jaillir le grain...

  Il suffisait ta main, et mes doigts pour la tienne,

L'éclair du verrier, pour traverser la feuille qui nous offrait ses tains,

  Une vie, l'autre signe,

Chacun à la vigne, l’écho propulsant les tuiles dans la foudre du matin…

 

  Il suffisait nos passages souterrains,

Pour aller chercher, mille fonds striés dans les ailes,

    Glaner l’herbe grave que nous mâchions au coin des lèvres,

Fiers de nos ombres qui entraient dans la volière…

  Il suffisait la route des vanniers,

Près des falaises brûlées, enter Aimer sur nos peupliers,

La main de tresser, la fleur de l'osier sur le papier...

  Il suffisait

D’habiter ici, de la couleur jamais finie du monde.

 

Elie-Marie

L'ABSTRAIT DU VENT

16 novembre 2008 - 01:15


FANTASIA

Image IPB
[URL=http://g.imageshack.us/img511/fantasia2400jd500324lx4.jpg/1/][IMG]
(acrylique)

Les chevaux chevauchant dans la corolle des champs,

éperonnaient la course, au nœud de la lumière.

Ciel à travers les horizons, cours d'eau dans les buissons,

Je les ai vus, de l'autre côté de la rive,

descendre l'aube en courant,

du bleu qui donne du sel aux roches.

Crinières dans un nuage,

parcourant les distances qui devançaient le temps,

je les ai regardés longtemps soulevant les nappes,

suivre la fin des sables dans ses longueurs,

pour atteindre l'eau que je touchais,

la main dans l'osier,

t
ressant des courbes, à la vitesse du soleil.



Elie-Marie

SUR LA HARPE DES SOLEILS... à Bibi

29 avril 2008 - 01:19


Entre
ciel et terre


Sur les rails de la vie,

Où la mer est volontaire

Le cap au front de toujours,

Où Les oiseaux accrochent les vagues…

Où Le soleil décroche les larmes…

Quel soupir s'arrache des mains de la terre ?

La lune coule sa forge de blés durs,

Mille raisons courent sur les cailloux

Mille pierres les partagent…

Six cordes meurent en se suivant.

Bisous
Elie-Marie


AUTOUR DU CAFE

18 mars 2008 - 06:44


AUTOUR DU CAFE




Café, au fond de la nuit,

Qui tourne, tourne toujours,

Comme le lait, comme le soleil,

Comme la mère,

Autour de l'Amour, autour de la terre,

Autour de l'arc-en-ciel.



Chevet

A son premier matin de lumière

Qui pensera demain



Tu as froid

D'un baiser qui se perd sur tes lèvres

De l'autre qui embrassera ta main,

De l'azur même

Qui creuserait tes reins

Et soulèverait tes pieds de par terre,

Au lendemain

Qui serre encore ce que tu tiens.



Certes, tu auras froid… juste pour le savoir

A peine pour le comprendre… d'attendre

Si loin quelque part.

Mais il faut un temps pour trouver les mots

Pour goûter le silence et croiser les anneaux

Dans les yeux purs de l'immense, il y a toujours

Un pas.



Mon amie, je connais ces désordres-là

Quand le café boit mes étoiles,

Que les feux tremblent dans la tasse,

Que tout a une pointe d'absence

Autour de moi.

Elie-Marie

PAR DESSUS LES PONTS

15 mars 2008 - 05:44

Image IPB
(acrylique)
Elie-Marie