Le pourquoi de mes silences
Cher et tendre, ne te vexe pas si ma plume reste muette
A ton sujet. Je n'ose te faire conte des mots qui en sortaient
Encres de sang de mes plus grandes souffrances,
Signes écartelés aux quatre coins de ma démence.
Elles coulaient et coulaient, incessamment sur le papier
Des maux d'amour emplissaient des recueils entiers,
Insolents à mes regards, de si peu d'intérêt
Pour la personne à qui je les destinais.
Et des démons de larmes bleues et noires giclaient
Ici et là , leurs mornes idées venaient parsemer
Mes rêves, les revêtant du lugubre manteau
Des cauchemars. J'ai dû me battre et le tombeau
Où reposent à présent les cendres de ces vers
Ne se rouvrira plus. Mes espérances les plus chères
Reprennent vie entre tes bras. Que dire de cela ?
Le bonheur ne me quitte pas depuis un an déjÃ
Notre enfant, que je porte en moi peut témoigner
Que je ne suis plus le jouet de ces peurs du passé.
Enide
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Le pourquoi de mes silences
11 mai 2008 - 09:48
Errance héroïque
11 mai 2008 - 09:21
Trentième jour de vagabondages
Quelle mouche vint me piquer
Pour révéler à mon bel époux
Que les chevaliers de son âge
Le disaient récréant ? Sa fierté
N'égalle que le bruit de son couroux.
Il crache et ordonne de me taire
Nos chevaux, dans leur sillage de poussière
Avalent les lieues. Je ne dois dire mot
Mais je ne puis qu'hurler tout haut
Voyant se profiler mercenaires et brigands
Au loin, bien tapis dans leurs guet-apens.
Monseigneur grogne à cet affront
Mais son épée tranchant, il fait son affaire
Des quelques bandits nous ayant importunés
Deux couards restants lâchement s'en vont
Crier les faits d'armes d'Erec en d'autres terres
Et le prix qu'il en coûte d'oser le provoquer.
Quelle mouche vint me piquer
Pour révéler à mon bel époux
Que les chevaliers de son âge
Le disaient récréant ? Sa fierté
N'égalle que le bruit de son couroux.
Il crache et ordonne de me taire
Nos chevaux, dans leur sillage de poussière
Avalent les lieues. Je ne dois dire mot
Mais je ne puis qu'hurler tout haut
Voyant se profiler mercenaires et brigands
Au loin, bien tapis dans leurs guet-apens.
Monseigneur grogne à cet affront
Mais son épée tranchant, il fait son affaire
Des quelques bandits nous ayant importunés
Deux couards restants lâchement s'en vont
Crier les faits d'armes d'Erec en d'autres terres
Et le prix qu'il en coûte d'oser le provoquer.
Sur les traces des hommes
20 avril 2008 - 08:52
Sur les chemins des versants et collines
Les endroits dévastés
Le souffle des hommes fulmine
Sur la terre craquelée.
Combien de nos pairs
A-t-on vus emportés
Nourrissant de leurs chairs
La mort affamée ?
Sur les chemins et versants des collines
Des maisons ont brûlé
Une odeur de pourriture rumine
Sur les vallons irradiés.
Combiende nos mères
A-t-on vues brisées
Pour le caprice de chair
D'âmes dépravées ?
Sur les chemins et versants des collines
Des hommes ennivrés
D'une gloire sans honneur et mesquine
Les ont dépuillés
[De toute vie et liberté.
Les endroits dévastés
Le souffle des hommes fulmine
Sur la terre craquelée.
Combien de nos pairs
A-t-on vus emportés
Nourrissant de leurs chairs
La mort affamée ?
Sur les chemins et versants des collines
Des maisons ont brûlé
Une odeur de pourriture rumine
Sur les vallons irradiés.
Combiende nos mères
A-t-on vues brisées
Pour le caprice de chair
D'âmes dépravées ?
Sur les chemins et versants des collines
Des hommes ennivrés
D'une gloire sans honneur et mesquine
Les ont dépuillés
[De toute vie et liberté.
C'est vieux, me dites vous ?
15 février 2008 - 11:58
Où sont donc les valeurs que l'on prônait autrefois ?
Ecorchées, égorgées, ravagées par des égos de soi !
Et les chansons des troubadours, les ballades, les pastourelles ?
C'est fini, vive la musique en cris de tambours et voix virtuelles !
Et les nobles sentiments, les histoires d'amour courtois ?
Seigneur, disent-ils, peut-on survivre à cela tout un mois ?
Et les jolis mots doux que l'on taillait pour faire des louanges ?
Blâmez, cela vaut mieux, critiquez, puisque les les temps changent !
Donc voilà une petite improvisation en vers pour passer mon coup de gueule de la journée...
Si cela vous dit, si vous avez quelque chose à ajouter ou si vous voulez réagir, vous pouvez continuer. Pourquoi ne pas le faire en vers, d'ailleurs, si le coeur vous en dit ?
Bonne journée à tous les tlpsiens !
Enide
Ecorchées, égorgées, ravagées par des égos de soi !
Et les chansons des troubadours, les ballades, les pastourelles ?
C'est fini, vive la musique en cris de tambours et voix virtuelles !
Et les nobles sentiments, les histoires d'amour courtois ?
Seigneur, disent-ils, peut-on survivre à cela tout un mois ?
Et les jolis mots doux que l'on taillait pour faire des louanges ?
Blâmez, cela vaut mieux, critiquez, puisque les les temps changent !
Donc voilà une petite improvisation en vers pour passer mon coup de gueule de la journée...
Si cela vous dit, si vous avez quelque chose à ajouter ou si vous voulez réagir, vous pouvez continuer. Pourquoi ne pas le faire en vers, d'ailleurs, si le coeur vous en dit ?
Bonne journée à tous les tlpsiens !
Enide

Enide en exil
15 février 2008 - 10:50
Enide souffre. L'homme qu'elle aimait tant
Lui a demandé de quitter sa demeure céant
Se réfugier dans le domaine de ses parents.
Au comble du désespoir elle attend celui
Qui seul domptait les insomnies de ses nuits
Insensible au roulis du temps qui s'enfuit.
Assise au coin du feu éteint elle soupire
Son bel amant Erec qui avait juré revenir
Tandis que les restes de son maigre sourire
S'évanouissent mainteant sur des lèvres de pierre.
Pourquoi faut-il que les hommes se fassent la guerre ?
Lui a demandé de quitter sa demeure céant
Se réfugier dans le domaine de ses parents.
Au comble du désespoir elle attend celui
Qui seul domptait les insomnies de ses nuits
Insensible au roulis du temps qui s'enfuit.
Assise au coin du feu éteint elle soupire
Son bel amant Erec qui avait juré revenir
Tandis que les restes de son maigre sourire
S'évanouissent mainteant sur des lèvres de pierre.
Pourquoi faut-il que les hommes se fassent la guerre ?