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Le Poète Rebelle

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Hors-ligne Dernière activité : déc. 11 2008 01:19

Messages que j'ai posté

Dans la publication : S.O.S.

25 mars 2008 - 01:33

J'avais noté la date, et je pense que vous avez "survolé" ma pensée.



Du tout, mon cher ! Du tout... je n'ai nullement "survolé" votre pensée. En fait, je la trouve juste. Elle peut être l'idée même du texte. Mais, cela est si évident que je ne l'ai pas noté dans la réponse apportée aux autres commentaires. Je me devais d'apporter quelques explications... Merci encore de votre commentaire !

Dans la publication : S.O.S.

24 mars 2008 - 02:48

S.O.S.
Des missiles fusent, l'humanitaire, pas pressés,
Arrive, éclipse l'innommable boucherie.
Non, Messieurs ! Ces chers pauvres vies n'ont pas de prix[1] :
Nul vivre ne viendra ces âmes racheter.

S.O.S.
La chasse à l'homme est lancée. Tel dans un western
Mort ou vif l'on le cherche, Oussama Ben Laden.
Non, Messieurs ! Que cessent vos ripostes compassées :
Aéroports vides, villes fantômes, camps quittés.

S.O.S.
Résignées, toutes les Nations du monde entier
Sont tenues, tel Bobby[2], de suivre l'Oncle Sam.
Non, Messieurs ! Fiers, démocrates et libres nous sommes :
N'acceptons donc votre logique à nous dictée.

S.O.S.
Paix "cou coupé" et Démocratie essoufflée,
Bond de dix ans dans le temps venons d'effectuer.
Non, Messieurs ! Leader, Saddam Hussein est toujours :
N'aviez pu tuer que Paix, Amitié, Amour.

S.O.S.
Des missiles fusent, l'humanitaire, pas pressés,
Arrive, éclipse cet innommable carnage.
Non, Messieurs ! Vous, démocrates, montrez-vous plus sage :
Cette guerre, cette vengeance, ne voulons. Assez !

09 Octobre 2001.



Je pense que vous voulez dénoncé que l'humain peut être aussi inhumain que les monstres condamnés.


Regardez la date : 09/10/2001... ce texte a été écrit moins d'un mois après les attentats du 11/09/2001. Rappellez-vous ! A cette époque, l'on cherchait les responsables, des boucs-émissaires... pour je ne sais quelle raison, l'Irak a été désignée... et une guerre se profilait... beaucoup se sont levés contre ce projet. Déjà, l'on bombardait l'Afghanistan. Après le passage des avions destructeurs chargés de bombes, ceux chargés de vivre passaient pour parachuter des sacs de riz et autres aliments secs...
Des prix Nobel comme Nelson Mandela se sont levés contre cette guerre, des Nations entières ont été sommées par des députés américains de se ranger derrière les Etats-Unis si elles espéraient avoir une part du "gâteau IRAK" (la France, contre cette guerre annoncée et la Russie, neutre)... des centaines de pétitions cirulaient sur internet... j'en ai signé... une ONG canadienne, sur la base des critères utilisés par les USA pour qualifier les "Etats voyous", avait proposé d'inspecter les USA... inspection avortée car retenus à la frontière...

Une association canadienne se propose d'envoyer des inspecteurs aux USA
pour inspecter les installations d'armes chimiques, biologiques et
nucléaires de ce pays.

L'administration de Bush a retenu 4 critères pour désigner les pays
dangereux :

1) avoir des stocks massifs d'armes chimiques, biologiques et
nucléaires ;
2) ignorer les résolutions des Nations Unies ;
3) refuser de signer et d'honorer les traités internationaux ;
4) être parvenu au pouvoir par des moyens illégitimes.

Les USA répondant à ces 4 critères, une inspection de leurs équipements
s'impose ! Elle aura lieu en février 2003 : les inspecteurs du
mouvement "Rooting Out Evil" vont se présenter à la frontière américaine
et vont
demander à effectuer leur travail.

Soutenez cette initiative sur http://www.rootingoutevil.org


A l'époque, en poste à l'Ambassade en Algérie, j'étais tenu par un devoir de réserve. Je tenais pourtant un blog "L'OEIL DE L'ARTISTE" sur internet... mais, je ne pouvais rien dire... j'ai donc utilisé la poésie pour m'exprimer... propagande ? on le peut, aujourd'hui, voir comme tel ! Mais, à l'époque, je m'inscrivais dans la lignée des millions, des centaines de millions d'hommes et de femmes qui, à travers le monde, ont manifesté contre cette guerre annoncée, guerre inévitable vu les enjeux, les intérêts colossaux à défendre... Internationaliste, spécialiste des conflits, de manière générale, des conflits africains en particuliers, j'avais les outils nécessaire pour faire une analyse géopolitique, stratégique de la situation... mon année de séminaire en "Défense et Sécurité" me le permettait... J'avais, comme beaucoup, vu que seul le pétrole de l'Irak, deuxième réserve mondiale (11 %) après l'Arabie Saoudite (36 %), était la raison exact de cette guerre... la possession et la gestion de ce pétrole... pétrole dont la gestion lors de l'opération PETROLE CONTRE NOURRITURE des Nations Unies a permis a beaucoup d'occidentaux en charge de ce dossier (Charles Pasqua, notamment pour la France) de s'enrichir... Pour avoir étudier la question dans le cadre d'un cours, "ETATS ET SOCIETES DANS LE MONDE MUSULMAN" lors de mon année de Master de Science Politique, je sais de quoi je parle... cela a d'ailleurs fait la une des journaux quelques temps après... et je suis en mesure de d'affirmer que, malgré la dictature de Saddam Hussein, l'Irak était l'un des fleurons du monde arabe sur le plan de l'éducation, que 80% des femmes étaient scolarisées et que nombre d'entre elles avaient un niveau universitaire, qu'une certaine paix y régnait, que l'Irak était, malgré ce qu'on lui a reproché ces dernières années, "l'amie" de l'Occident... même si ma fonction (internationaliste, diplomate, politiste, juriste) me rappelle constamment qu'en Relations internationales, il n'y a pas d'amis communs, pas d'ennemis communs mais que des intérêts communs, pour reprendre Clausewitcz. Elle était fort courtisée lorsqu'en conflit avec l'Iran dont l'élimination du Shah était un impératif pour Washington... vente colossale d'armes de destruction massive par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France...

Critiquer... je veux bien ! Mais, argumenter aussi... et, surtout, se mettre dans le contexte historique, politique, artistique... de l'époque de création du texte à analyser, à critiquer... prendre l'oeuvre dans son entièreté si le texte en question fait parti d'un ensemble, d'un tout... Nous avons tous un certain âge et ces choses se font au lycée...

Dans la publication : L'ami d'enfance

24 mars 2008 - 12:05

Je te réponds parce que tu m'avais proposé de lire ce poème.

Ce que je n'aime pas dans ce genre de poème : c'est croire que l'on peut imaginer (ou simplement mettre des mots) sur une douleur que l'on n'a pas connu. Si vraiment j'avais été violé : peut-être que je ne serais plus qu'un cri (je n'irais pas chercher des mots pincés comme "mélodrame", "vertu perdue") ; Je serais un dégoût plus profond (je n'aurais pas ressenti une langue gloutonne (c'est l'homme qui se sent glouton), peut-être que j'aurais plus l'image du vers blanc et gluant de la mouche qui m'entre et me vomi en moi). Putain, un viol j'aurais envie de le refouler au plus obscur de moi, et le jour où ça sortirais ce serait une soupape de sécurité (un refoulement à peine visible, caché dans d'autre chose), ou ce serait l'explosion violente et je m'amuserais pas à faire des gentilles rimes bien ajustées, putain, je vous foutrais les mots à la gueule.

Je crois sincèrement qu'il faut parler de ce que l'on connaît, de ce que l'on vit. Ce qui m'interesse ce sont les vivants, pas les spectacles et les fantasmes.

La sincérité ! C'est à dire la fragilité. Je me fous des carapaces et de ceux qui parlent pour les autres.

Ca fait bien six ans que je n'ai plus de télé. La télé-réalité m'est aussi étrangère et irréelle, que la vie des crevettes au fond de l'océan : c'est à dire éloigné de moi.

Je ne suis, donc, probablement pas le lecteur idéal pour la "poésie-réalité" que tu te proposes de représenter.

De toute façon, on ne peux pas plaire à tout le monde ;-). Bonne continuation dans tes recherches d'écriture, elles ne sont, juste, pas dans mes critères de lectures.


Merci encore pour ce message ! Je viens à l'instant de le voir... Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Ne parler que de ce qu'on connaît, ne pas fanstasmer... faire des "rimes bien ajustées"... et le comportement que tu aurais si cela t'était arrivé à toi... je le conçois fort bien... mais, vois-tu, il ne m'est venu que ces mots-là... ce poème-ci est également une "commande"... J'animais un forum de poésie sur Caramail.com : Poésie : rébellion et rêves. Sur celui-ci, il y avait de bons échanges, de bonnes critiques très constructives voire virulentes... Parmi mes habitués, il y avait une jeune fille de 18 ans. Ce que je raconte dans ce poème est son histoire. L'histoire d'une jeune femme, handicapée, abusée par son ami d'enfance. Histoire tue à ses parents et proches. Seuls sa grand-mère et son petit ami étaient au courant. Je l'ai fait à sa demande. L'on a d'abord échangé pendant des jours, des semaines où elle a pris le courage de me conter ce qui lui était arrivé... avec ses mots à elle, son dégoût à elle, ses larmes à elle... suite à un texte déposé sur le forum, elle m'a demandé de mettre son histoire en ver. Chose faite. Ce n'est qu'après son accord que ce texte a été mis sur le forum et d'autres où nous étions tous deux inscrits... Je ne sais peut-être pas de quoi je parle car n'ayant pas été victime de viol... mais, cette rage qui a été la sienne, je l'ai ressentie. Acteur de théâtre dans ma jeunesse, je me suis mis dans la peau de la jeune victime... et ai eu des frissons en écrivant, des frissons de dégoût... Mais, comme tu dis, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Je vois cependant que nous aimons tous deux cette émission de Marc-Olivier FOGIEL... même si plus de télé depuis 6 ans...

Dans la publication : Voyage au pays du fond de l'oeil

23 mars 2008 - 11:35

Ce matin, avant de lire ton poème j'avais lu celui-ci de Jean Sénac. Qu'en penses-tu ?

Par tes cuisses Je viens
Par ton regard ton sexe ta salive
Les deux rampes iliaques tes mains
Le fouillis de tes mots ta peur
Ta fuite ta toison par
Le lait l'alcool la limonade
La lèvre le miel la fumée
Par
Tes limites l'effroi le gouffre
D'astres où vers l'un nous broyons nos corps par
L'informulé l'épuisante tendresse l'es-
Poir souffré souffrant le
Sperme sur mon visage le
Pal de toutes nations (au
Centre du poème) Em-
Palé je chante je livre je crains em-
Palé je touche
Purifié putain je
Par tes cuisses je
Viens



Sénac, je connais... ce texte, non ! Je pense dommage car, depuis quelques temps, je me suis mis dans la peau d'un pornographe... une idée qui me traite dans la tête depuis plus de 15 ans... je le veux exorciser ainsi... je suis donc en pleine rédaction d'un roman érotique intitulé CARNAVAL DE LA LUXURE...

Pour toi, car je ne le voulais mettre de suite, je poste un texte écrit il y a quelque temps... issu d'une oeuvre commune avec une amie qui n'est plus... Paix à son âme !

Dans la publication : Voyage au pays du fond de l'oeil

23 mars 2008 - 01:52

Salut ! Merci d'avoir pris le temps de me lire et d'apporter une critique. J'aime les salons de poésie, les différents fora car l'on a la chance de "confronter" nos écrits, notre univers, notre "originalité-individualité" à l'exigence de nos lecteurs, de leur compréhension, leurs mondes propres... Or, il semble, là, que je n'ai pu me me faire comprendre... d'ailleurs, faire comprendre quoi ? rien en fait ! Ce poème est une commande d'une "rencontre" faite suite à la publication dans "UNION" d'un récit accompagné de photos d'une belle quadra exhibitionniste que j'ai contacté. Après quelques échanges de mail et l'envoi par elle de trois photos d'elle, il m'est sorti trois compositions dont celui-ci. Je j'ai voulu tout à la fois et simple et cru, sans image aucune. Car le sexe, la baise n'est que bestial, cru... contrairement à l'amour où, là, tout un univers intervient donc des associations de mots, d'images, des assonances, une musicologie particulière, un rythme particulier, une occupation de l'espace comme seuls les danseurs le savent faire... De plus, j'ai voulu, avec les deux poèmes déposés hier soir (celui-ci et "AMI D'ENFANCE"), faire ce que j'appelle de la "poésie-réalité"... D'où, inconsciemment peut-être, les mots crus que tu qualifies de "chirurgie clinique de la description"... car telle est la réalité que je vois... non chez moi, mais ailleurs, partout... notamment dans ces émissions de "télé-réalité" qui nous décervellent, abrutissent nos enfants...
Je t'invite, puisque tu veux apprendre à me connaître à travers mes écrits, à me lire souvent... je passerai souvent sur tes écrits pour les lire, les commenter s'il y a eu...
Merci encore à toi !